Après l’explosion du dépôt des hydrocarbures, le gouvernement a demandé aux travailleurs du secteur public et privé, exceptés les forces de défense et de sécurité et le corps médical, à rester à la maison. Et a fermé les établissements scolaires publics et privés. Enfin, les stations-services ont aussi été fermées, ‘‘exceptées pour les services d’urgence’’.
Si les deux premières mesures s’inscrivent dans le cadre de la sécurité, la dernière reste incompréhensible. Dans la journée du 18 décembre, le litre d’essence s’est vendu sur le marché noir jusqu’à 50 mille GNF [le prix officiel du litre est à 12 mille GNF ].
On s’attendait à une action du gouvernement pour corriger la spéculation, à la place, c’est un post du ministère de l’Energie, de l’hydraulique et des hydrocarbures qui a enfoncé le clou : ‘‘La fermeture temporaire des stations concerne toutes les villes du pays.’’ Pourquoi ? Motus et bouche cousue.
Focus de guinee7.com