L’arrestation et la séquestration des journalistes, la création de nouvelles communes étaient entre sujets débattus à l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFDG, ce samedi 20 janvier 2024. Ce meeting a été présidée par Fodé Oussou Fofana, un des vice-présidents dudit parti.
« Nous avons appris que le secrétaire général [du syndicat de la presse] (Sékou Jamal Pendessa) a été séquestré et certains journalistes arrêtés. Comme vous le savez, nous avons condamné toute forme de musèlement de la presse. Nous continuons à condamner ce qui s’est passé et nous demandons aux autorités de libérer la presse », a déclaré Fodé Oussou Fofana.
En ce qui concerne la création des nouvelles communes en Guinée, l’ancien président du groupe parlementaire de l’UFDG de la 9ème législature soutient que le conseil national de la transition (CNT) n’a pas la voix du peuple pour le faire.
« Concernant la création des nouvelles communes à Conakry et dans certaines préfectures du pays, je dois rappeler ici que le CNT (Conseil national de la transition) n’est pas une Assemblée nationale élue. Dans les conditions normales, ils doivent voter des lois relatives à la vie courante pour permettre la continuité de l’Etat après le coup d’Etat. Il s’agit notamment de voter des lois relatives au budget, des accords, aux dons, mais ne pas engager des réformes profondes et voter des grandes conventions qui engagent le pays pour des décennies à venir. Ce n’est pas le rôle du CNT. Le CNT comme le CNRD n’ont aucun mandat légal issu des votes souverains du peuple de Guinée. Si on engage le pays dans des contrats miniers, si le CNT continue à tromper les gens en votant des contrats miniers tout et tout, un gouvernement légitime en une seconde est capable de remettre tout ça dans l’eau. C’est ça la vérité », a laissé entendre Fodé Oussou.
Bhoye Barry pour guinee7.com