Une histoire de faux diplômes éclabousse l’université Général Lansana Conté de Sonfonia Conakry (UGLC-SC) depuis quelques jours. Tout est parti lorsque le rectorat a annoncé le retrait des diplômes délivrés aux étudiants de la 14ème promotion de ladite université.
Au total, 6592 diplômes sont concernés par cette affaire. Sur les 6592, 1008 diplômes soit 15, 29% ont la mention Très bien; 5149 diplômes, soit 18,11% portent la mention Bien; et 435 diplômes soit 6,72% ont la mention Passable. Tous ces diplômes ont été générés à la base du règlement de 2007 à la place du règlement de 2019 par le service de scolarité de l’Université.
« Pourquoi on rappelle ces diplômes ? Je voudrais vous expliquer que l’université Général Lansana Conté de Sonfonia est jusque maintenant entre deux bases de données. Une base de données qui est conforme au règlement de 2007 et la nouvelle base de données qui est récente et qui est conforme à la réglementation de 2019. C’est la réglementation de 2007 qui gère depuis 2007, l’année à laquelle le système LMD est entré en vigueur en Guinée. En 2019, cette réglementation n’était plus en vigueur. Le problème qui est le nœud de cette décision, c’est l’incohérence juridique qui existe entre les visas des diplômes et les mentions portées sur les diplômes », s’est justifié Pr Daniel Lamah, recteur de l’UGLC-SG, ce jeudi 8 février lors d’un point de presse.
Ensuite, il précise que : « ce rappel est une question de responsabilité pour garantir l’avenir et la carrière professionnelle de nos étudiants. Si on ne faisait pas ce rappel, lorsqu’on se rendra compte plus tard, ce diplôme ne pouvait plus fonctionner. Les étudiants allaient être des victimes. En tant que responsables, nous ne pouvions pas laisser passer ça. C’est une question de responsabilité. Le diplôme lui-même n’a pas de problème. Mais il y a de l’écart entre les mentions et les textes référencés, qui fait de ces diplômes un problème. »
Donc, « un appel est lancé aux étudiants concernés, de revenir avec ces diplômes pour corriger les incohérences gratuitement. Les étudiants qui ont déjà reçu et seraient dans l’intention de ne pas rendre, dès lors que cette décision est publiée, ces documents sont considérés comme des documents nuls et de nul effet », a prévenu Daniel Lamah.
Bhoye Barry pour guinee7.com