Dans un lieu public, devant plusieurs témoins, le ministre Charles Wright a délibérément déclenché un incident en faisant interpeller violemment une femme avec qui il a eu un enfant lors d’une liaison extraconjugale. C’est L’Inquisiteur qui nous rapporte cette information. Dans de telles circonstances, il est impossible d’invoquer le respect de la vie privée pour taire ce qui s’est déroulé au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le 15 février dernier. La femme, Marie Louise Wilkinson, est venue exiger du grand ministre d’État le respect de ses devoirs et engagements envers leur enfant né il y a cinq ans. Mineure à l’époque, elle s’était retrouvée dans la voiture d’un certain Alphonse Charles Wright, un magistrat. « Ce jour-là, il y avait un problème de véhicule », se rappelle la jeune femme. Wright a finalement entretenu avec elle une relation extraconjugale qui a abouti à la naissance d’un garçon. Il a reconnu et renié l’enfant selon ses humeurs. Après que le ministre de la Justice actuel a décidé de reconnaître le bébé, il a accepté de verser une pension de 600 mille GNF à sa mère, montant que la jeune femme a jugé insuffisant.
C’est ainsi que le lendemain de la Saint Valentin, accompagnée de son fils, elle s’est rendue au ministère de la Justice pour réclamer les droits de cet enfant, fruit de leur passion passée. Malheureusement, elle a été embarquée sans ménagement et sans convocation par les gardes du corps du ministre Charles Wright et déposée à la DPJ, selon son avocat, Me Aboubacar Sidiki Camara, interrogé par L’Inquisiteur qui a déclaré que les accusations portées contre sa cliente étaient celles de ‘‘harcèlement et d’injures publiques’’. Le premier président de la Cour d’appel aurait tenté d’intervenir pour permettre à Me Camara de quitter les lieux avec sa cliente, mais le ministre Charles aurait catégoriquement refusé, prétendant que Marie Louise était manipulée par ses adversaires du moment pour le faire tomber. La jeune dame aux dernières nouvelles est encore détenue à la police.
Cet acte est particulièrement grave, surtout de la part du ministre de la Justice, qui est également chargé de la défense des Droits de l’Homme. Malgré nos tentatives pour contacter le ministre et obtenir sa réaction, tous nos efforts sont restés vains.
Ecoutez ci-dessous le témoignage Marie Louise Wilkinson
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com