Après la mise au point du parquet, le procès contre Sékou Jamal Pendessa s’est poursuivi dans la salle d’audition du tribunal de première instance de Dixinn. Niant les faits articulés contre lui, Sékou Pendessa, le no1 du syndicat des professionnels de la presse a fait face aux questions du ministère public.
Répondant à ces interrogations, Pendessa, a expliqué avoir intégré le SPPG en 2018 et il a été élu secrétaire général de ce syndicat en 2021. Il affirme aussi avoir écrit aux différentes autorités compétentes pour attirer l’attention sur les conséquences de la restriction d’internet et le brouillage des ondes sur les employés. Pour le procureur, Sékou Pendessa, n’a pas donné du temps aux autorités pour examiner ses préoccupations.
Plus loin dans ces réponses il dit : « je suis un combattant pacifiste jusqu’au bout… » C’est pourquoi, « nous avons écrit à toutes les mairies pour les informer ».
« Il n’y a eu de manifestation le 18, la journée du 18 janvier, les journalistes ont été assiégés, séquestrés à la Maison de la presse, un lieu sacré », a lancé Sékou Pendessa, à la barre.
Après les questions du parquet, les avocats de la défense se sont réservés de poser des questions à leur client. » Le dossier est vide », a lancé Me Béavogui dans la foulée. « Nous voulons plaider le dossier monsieur le président », a renchéri Me Gabrielle Kamano.
Le juge Mory Bayo, a demandé au procureur Biwon Milimouno, s’il est prêt pour faire sa réquisition, ce dernier a répondu avec l’affirmative mais a demandé 15 mn de suspension avant. Ce qui fut fait par le juge. Donc d’un moment à l’autre les réquisitions et plaidoiries auront lieu.
Bhoye Barry pour guinee7.com