Les draconiennes mesures conservatoires prises à l’encontre des membres du gouvernement Goumou laissent entrevoir un avenir incertain pour eux. Cependant, dans le monde souvent absurde de la politique sous le CNRD, la logique semble être une denrée rare. Ce qui peut laisser les observateurs perplexes quant à ce qui va suivre.
Qu’à cela ne tienne ! Parmi les membres du gouvernement sur la sellette, un nom en particulier émerge comme une figure polarisante : Alphonse Charles Wright, désormais ancien ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, connu pour sa passion à privatiser l’espace public.
Il s’est distingué par sa propension à émettre des ‘‘injonctions’’ douteuses, souvent contestées même par les professionnels du droit. Sa réputation s’est également bâtie sur des leçons qu’il donne à tout va. Pas plus qu’hier, il donnait des cours de journalisme bancals, où la vérité semblait aussi flexible que son interprétation de la loi.
Pendant qu’il se prépare à faire face à un avenir incertain, une affaire de mœurs éclate, projetant une lumière crue sur son passé. Une jeune femme courageuse a révélé publiquement qu’elle aurait eu un enfant avec lui alors qu’elle était encore mineure. Et qu’il ne s’occuperait pas convenable du gosse. Des pratiques moralement et pénalement répréhensibles…
Alors que le ministre se bat pour sauver sa réputation déjà ternie, les Guinéens se demandent s’ils pourront jamais retrouver la confiance en un système politique qui semble être devenu synonyme de scandales et de compromis moraux.
Les militaires au pouvoir observent la situation avec une indifférence calculée, prêts à utiliser ces scandales comme une opportunité de consolider leur propre emprise sur le pays. Dans ce jeu de pouvoir sans fin, il semble que la justice, tant vantée par le désormais ex ministre lui-même, reste étrangement absente.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com