Depuis sa création en 1967, le Centre national de perfectionnement à la gestion (CNPG), a tenu son premier Conseil d’administration, jeudi 21 mars, à son siège sis à Donka, commune de Dixinn.
« Cette première session fait suite à la nomination des membres du Conseil d’administration au mois de novembre 2023. Donc la tenue de cette première session est une étape clé dans la mise en œuvre de la gouvernance du CNPG. Donc nous allons discuter, notamment du projet de budget 2024, du règlement intérieur du Conseil d’administration, du plan d’action 2024 en lien avec le contrat programme signé avec nos tutelles technique et financière ; et également, la grille salariale”, a expliqué Mohamed Condé, directeur général du CNPG.
Ensuite, le premier responsable du CNPG, a rappelé que « depuis 1967, la date de création du CNPG, l’institution n’a pas disposé de Conseil d’administration, donc c’est un jour historique pour la tenue de ce Conseil d’administration qui va justement permettre de mettre en œuvre la gouvernance de l’institution. En termes de perspective, j’ai parlé de gouvernance mais c’est aussi discuter des orientations stratégiques de l’institution qui permettront d’assurer la bonne marche de l’institution surtout sa formation organisationnelle. Nous avons aussi des programmes de formations qui sont prévus. Dans les prochaines semaines, quatre séminaires d’accréditation avec notre partenaire, SETYM international du Canada, sont prévus », a-t-il annoncé.
Contrairement à plusieurs autres Établissements publics administratifs (EPA), le Conseil d’administration du CNPG est présidé par un homme issu du secteur privé. Dans son intervention, Éric Benjamin Colle, c’est de lui qu’il s’agit, a évoqué l’importance de ce CA.
“Aujourd’hui, en acceptant de mettre en place un Conseil d’administration, on améliore les outils de travail. Et pour prouver que le perfectionnement et la formation continue ne concernent pas que l’administration publique (…), le président de la République a nommé un cadre du secteur privé comme PCA de cette institution. Il a voulu montrer que les connaissances administratives et tous les outils de gestion modernes sont en faveur à la fois du secteur public et du secteur privé”, a expliqué Éric Benjamin Colle.
Avant de poursuivre : “Il y a beaucoup d’innovations que nous comptons introduire parce que le monde est complètement informatisé et avec le numérique, nous essayons de voir comment faire profiter le plus de personnes possibles et en allant aussi vers l’intérieur du pays pour permettre aux cadres administratifs et privés qui y travaillent de pouvoir profiter de ce perfectionnement continue.”
Il faut rappeler que le Centre national de perfectionnement à la gestion relève du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi.
Bhoye Barry pour guinee7.com