Au cœur de la tempête politique au Sénégal, se trouve forcément Macky Sall, dont le camp a subi une défaite amère aux urnes. Alors que les projecteurs se tournent vers Bassirou Diomaye Faye, le vainqueur triomphant, une figure dans l’ombre émerge avec une anxiété palpable : Cellou Dalein Diallo, proche allié de Macky et désormais en exil à Dakar.
L’élection présidentielle au Sénégal a non seulement marqué la fin d’une ère pour le régime du président sortant, mais elle a également ébranlé les fondations de l’espoir du leader politique guinéen. Autrefois confortable dans les couloirs du pouvoir sénégalais, il se retrouve désormais à naviguer dans les eaux troubles de la politique internationale sans l’appui crucial de son mentor.
La question : Comment pour ses ambitions politiques et ses efforts à l’étranger, va-t-il s’en sortir sans son précieux allié ?
On imagine déjà notre génie des foules dans les rues de Dakar, où les intrigues politiques se mêlent à la chaleur torride de l’après-midi, cherchant un nouveau cap dans un monde où les certitudes sont aussi rares que la sérénité des pratiquants de l’axe Hamdallahi-Bambéto-Coza.
D’ailleurs le PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité), le parti de Diomaye, même s’il s’en défend est étiqueté à gauche. Contrairement au parti de Cellou Dalein : plutôt, libéral. Mais en Afrique les idéologies ne sont pas déterminantes pour nouer les alliances politiques. Ce qui n’est pas faux. Ce qui par contre marche le plus souvent c’est cette règle des signes en mathématique : l’ami de ton ennemi, est ton ennemi. Suivez mon regard ! il est vrai aussi que la politique a ses raisons que la raison ignore. Ce qui peut être un motif d’espoir pour Dalein, contraint de réfléchir à son avenir politique.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com
