Censure

Jeunesse africaine : Élue ou Coup d’État, quelle voie pour le destin en main ?

Le sarcasme des compliments adressés à Diomaye Faye par le général Mamadi Doumbouya ne peut être ignoré : d’un côté, un président élu par la voix démocratique, de l’autre, un chef de facto issu d’un coup d’État.

Les deux, le même âge, tous nés en mars, se retrouvent à des postes de pouvoir diamétralement opposés, mais prétendant œuvrer pour le bien-être de leur peuple.

Revenons au message de l’homme fort de Conakry, qui salue la ‘‘maturité’’ et le ‘‘sens élevé de responsabilité’’ du peuple sénégalais pour avoir porté sa confiance en la jeunesse. Et disons que ceci soulève des questions fondamentales sur la voie que doit emprunter la jeunesse africaine pour prendre en main son destin.

Certes, l’élection de Diomaye Faye témoigne de la confiance accordée à la jeunesse africaine dans les processus démocratiques. Cependant, le contraste entre son accession au pouvoir et celle du général Doumbouya met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée celle-là et révèle une autre facette de la quête de pouvoir et de changement en Afrique : l’action directe et souvent violente.

Alors questions : Quelle est la meilleure voie pour la jeunesse africaine afin de véritablement prendre son destin en main ? Est-ce à travers des élections démocratiques, ou par des coups d’état ?

Dans tous les cas, il est crucial qu’elle s’engage de manière constructive et responsable dans la transformation de sa société, afin de construire un avenir meilleur pour tous.

Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com

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