Pour clôturer le mois de la femme, la Maison de la démocratie et des droits de l’homme (M2DH) a organisé une formation à l’attention d’une vingtaine d’activistes féminins. « Leadership féminin et gestion organisationnelle », est le thème de cette formation qui concerne des femmes leaders.
« Nous avons décidé de célébrer la femme autrement, on aurait bien voulu le faire à travers des pas de danses traditionnelles, mais cette fois ci nous avons décidé de mettre les leaders ensemble. Pour leur dire qu’on doit continuer le combat, on ne doit pas s’arrêter. Elles sont formées en leadership féminin mais aussi pour mettre l’accent sur la gestion organisationnelle. Nous sommes dans un monde très cruel, là où quand on ne s’affirme pas, on ne s’assume pas, on n’a pas de place surtout nous les femmes », a expliqué Maké Fofana, assistante communication à M2DH.
Selon elle, « après ces deux jours de formation, nous attendons de ces femmes la combativité. Il ne faut pas qu’elles abandonnent, elles doivent continuer pour nous honorer, elles doivent traduire ce qu’elles viennent d’apprendre dans leur fait de toujours, pour qu’on puisse savoir au moins qu’il y a eu un changement. Si aujourd’hui, elles ont la chance de développer un module ou deux sa doit se traduire sur le comportement ».
La formation est assurée par Madame Ann Fatou Souaré, directrice exécutive de Wafrica. Au cours des deux jours elle a abordé les deux modules qui sont le leadership et la gestion organisationnelle. Pour elle, une organisation qu’elle soit politique, entrepreneuriale ou qu’elle relève de l’activisme, a toujours les règles de fonctionnement professionnel.
Par ailleurs, « mon style de formation est un peu différent, on n’a pas eu beaucoup d’assises, beaucoup de tableaux, malgré le Ramadan. J’utilise les méthodologies de partage d’expériences et l’andragogie qui aident les apprenants à eux-mêmes se mettre dans leur apprentissage. Et en faisant certains exercices, certains jeux, à se rendre compte de leur force de leur faiblesse aussi ; des choses qu’elles doivent peut-être améliorer ou au moins faire et comprendre ce qu’est un meilleur leader. La formation est interactive’’, a-t-elle précisé.
Les participantes que nous avons interrogées ont apprécié la méthodologie utilisée. « Cette pédagogie nous a permis d’être en pratique. Là, on retient déjà ce qu’on a fait. On a reçu des exercices pratiques qui nous ont permis de savoir comment se gérer soi-même. On a appris sur comment gérer l’organisation », a confié Saran Condé, une des participantes.
Bhoye Barry pour guinee7.com