Censure

Conakry/Richia. ‘‘j’élevais des canards, des poules, des lapins, des pigeons, des moutons, tous sont morts dans l’incendie’’, témoigne Sané

« Richia » un lieu de loisir situé au quartier Gbessia port 1, tenu par l’Association des jeunes pour le développement de Gbessia (AJDG) a été ravagé par un incendie dans la soirée du dimanche 7 avril, aux environs de 19h. Quatre chambres et leurs contenus ont été ravagés par les flammes. Plusieurs animaux domestiques y ont également péri selon les témoignages que nous avons recueillis sur place.

Les chambres faites principalement de bois et de tôles, servaient de dortoir aux tenanciers des différents ‘‘plein air’’ de l’endroit. Les citoyens ainsi que les sapeurs-pompiers se sont relayés pour venir à bout du feu. Mais d’importants dégâts sont à constater.

Mohamed Lamine Sané, l’un des sinistrés a expliqué les circonstances : « c’est un incendie probablement dû à un court-circuit. Nous avons quitté la mosquée et j’ai branché mon téléphone dans la chambre. On était assis dehors lorsque nous avons vu la fumée. Le moment d’arriver le feu avait déjà pris l’intérieur de toutes les chambres. On ne pouvait plus rien sauver. »

À l’en croire, « il y a eu assez de dégâts matériels. Ce sont quatre chambres et leurs contenus qui sont partis en fumée. Il y avait deux chambres dont les propriétaires n’étaient pas présents. L’autre, il a fallu qu’il sorte en courant. J’ai notamment perdu une somme de 1 million deux cents mille francs guinéens, j’ai perdu mon réfrigérateur, ma télévision écran plat. Tous mes habits ont brûlé y compris le bazin que j’ai acheté pour la fête. J’ai perdu le survolteur ainsi que 6 ventilateurs qui devaient être fixés. Au-delà de ça aussi, j’élevais aussi des canards, des poules, des lapins, des pigeons et des moutons, tous sont morts dans cet incendie. Franchement j’ai tout perdu. J’ai perdu tous mes papiers. Je venais également de faire des rénovations sur le lieu, des travaux qui se sont élevés jusqu’à 2 millions 500 mille » a-t-il énuméré.

Pour finir, « je dirais à l’Etat, notamment au président Mamadi Doumbouya, de nous venir en aide. Nous avons trop perdu dans cet incendie. Là où je vous parle, tout ce que je possède c’est ce que je porte là ».

Un de ses voisins qui dit être sorti de justesse de la chambre avant l’incendie, signale aussi avoir perdu : un écran, un ordinateur, des habits, des ‘‘objets de valeur’’, ainsi que de l’argent.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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