Fria vibre depuis ce vendredi au rythme de la 8ème édition du festival de Fria dénommé « Fristival ». Pour cette première journée, le coach Kabs, certifié en neurosciences de la motivation par l’Institut des Neurosciences Appliquées de Paris a invité durant des heures, les jeunes à ‘‘l’audace et à la conscience de soi’’.
On a fait du concert éducatif
Le coach est revenu sur ce qu’il a partagé avec les jeunes de la ville de l’alumine. « Je pense que le message est bien passé. Ce que nous cherchons à faire, c’est de mobiliser les quatre cerveaux. On a fait chanter les gens, on a fait danser les gens. On a fait crier les gens. On a fait du concert éducatif à travers le Fristival qui a permis à ces jeunes-là de découvrir les principes du succès. Mais pas seulement de les découvrir, les intégrer aussi. Également pouvoir vivre ces principes-là. Le plus important c’est d’amener ces gens à prendre conscience. Si tu es conscient de ta vie, tu vas changer les choses », a-t-il conseillé.
Fristival, mérite d’être soutenu
Avant de poursuivre : « Macka Traoré à travers son Fristival, il mérite d’être soutenu. Il mérite d’être accompagné. Il apporte les moyens qu’il peut, comme il peut, pour mettre la lumière sur Fria, une ville où les gens pensent qu’il n’y a plus rien. Mais il permet aux gens d’avoir du sourire. Mais j’ai foi en cette jeunesse qui est là. Et je pense que parmi ces jeunes, Fria pourra sortir ceux qui permettront à la Guinée de devenir une nation forte, une nation unie, épanouie et respectée sur le continent africain et dans le monde entier. Parce que c’est simplement, c’est possible et même inévitable. »
Quand tu veux, tu pourras
Des enseignements apparemment bien assimilés. « Ce que le coach nous a appris aujourd’hui, c’est que quand tu veux, tu pourras. Il a par exemple dit cette citation que le gagnant ne cessera jamais de croire tant qu’il n’a pas gagné. Parce que le succès vient avec la croyance. Nous avons beaucoup appris sur le développement personnel de soi-même », a témoigné Aminata Diallo.
Après la Maison des jeunes, des activités diverses ont été animées autour d’un Feu de camp au terrain Konko Sylla au centre-ville.
À l’occasion, le mouvement scout de la préfecture, une troupe folklorique, ont émerveillé jusque tard dans la nuit, les spectateurs à travers des représentations comme « la réflexion sur la ville de Fria’’ ; la danse folklorique ainsi que des sketches appelant à la paix et à l’unité nationale.
On est un festival qui est né pour venir en aide aux populations
Le Fristival se tient d’habitude au mois de décembre. Qu’est-ce qui explique le changement de date ? Selon Macka Traoré, commissaire général du festival, « c’est dû à l’explosion du dépôt des hydrocarbures de Kaloum (en décembre dernier, ndlr). On est un festival qui est né pour venir en aide aux populations. Quand il y a eu cette explosion, c’est toute la Guinée qui a été endeuillée. Donc c’est pour être en adéquation avec nos idéaux et être aux côtés des populations que nous avions décidés de ne pas faire la fête en ce moment » a-t-il soutenu.
Quant à la réduction des jours -qui passent d’une semaine à deux jours- du festival il a expliqué : « les enfants sont en train de se préparer pour des examens. Certains nous avaient même dit d’annuler cette édition. Nous avons dit, non. Parce qu’à chaque fois que nous avons pris des engagements envers la population de Fria, nous les avons tenus. »
Nous avons innové
La coqueluche de la ville autrefois appelée petit Paris, est revenue sur le programme de la 8 è édition. « Vous savez que le contenu n’est pas pareil. Nous avons prévu de faire deux jours pleins. Nous avons innové en ajoutant cette année du coaching, des scolympiades, l’assainissement, des panels. Ce n’est pas que le concert qui intéresse les gens. C’est aussi les échanges et les formations. Aujourd’hui, il y a eu le feu de camps. Demain samedi, il y aura des panels. Le soir on fera la grande scène où les stars comme One Time, SMS sont invités », a-t-il fait savoir.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com