Censure

Mamady IB Kourouma (PJDG) : “Mieux vaut une mauvaise démocratie que l’état que nous connaissons maintenant”

Une nouvelle formation politique voit le jour en Guinée. Il s’agit du Parti des Jeunes pour le Développement de la Guinée (PJDG) dirigé par Mamady IB Kourouma. Au cours d’un de point de presse qu’il a animé à Conakry, mercredi 1er mai 2024, le président de ce parti politique s’est exprimé sur la situation politique du pays.

Pour lui, sur le plan politique, “il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, c’est comme un building, il faut que le soubassement soit solide. Donc les autorités en place nous ont promis des choses qui devraient être mises en place ; pour le moment, je pense que le code électoral ou les conditions ne sont pas là. Les discussions sont en cours, je pense qu’il faut prendre son mal en patience et le mal en patience ne veut pas dire s’éterniser, la Guinée a un régime démocratique, le président de la République doit être élu par le peuple. Mieux vaut une mauvaise démocratie que l’État que nous connaissons maintenant”.

Il enseigne que “le grand problème de la Guinée c’est les contrats que nous signons. Nous ne sommes pas des ennemis ou amis de la France, nous ne sommes pas amis ou ennemis de la Russie. L’esclavage est terminé je pense qu’il va faire bientôt 50 ans, 60 ans. Les contrats c’est toujours deux parties qui les signent. Soit les cadres qui engagent l’Etat n’ont pas la maîtrise de ce qu’ils signent et ça c’est un grand problème”.

A la question de savoir si le parti va rejoindre une alliance politique, Foulematou Camara, vice-présidente du PJDG précise que : “nous n’allons pas rejoindre une coalition ou même signer une alliance.’’

Par ailleurs, « Si nous sommes venus en politique c’est parce que nous avons des convictions, nous avons des idées, des visions à mettre en place et inviter les jeunes à nous rejoindre à aller de l’avant. Nous ne sommes pas là pour nous associer à tel parti parce qu’il a existé pendant des années, ce n’est pas ça, nous les jeunes, il faudrait que nous prenions nos responsabilités, on ne doit plus accepter de se manipuler par les politiciens ; non, il faut que nous-mêmes nous portions notre voix”, a-t-elle lancé.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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