Censure

BEPC. ‘‘Nous avons encouragé à la rigueur et surtout à ne pas effrayer les enfants’’, dixit Bogola Haba

Dans la commune de Matoto, les candidats au Brevet d’études du premier cycle ont débuté les épreuves, vendredi 14 juin. Le ministre de la Jeunesse, Keamou Bogola Haba, a procédé au lancement officiel au collège moderne de Dabompa.

Selon Sékou Kaba, « à l’enseignement général, 23 346 candidats dont 11 748 filles, à l’enseignement franco-arabe 572 candidats dont 158 filles. Le tout, on a 24 200 candidats répartis dans 50 centres dont 2 en enseignement franco-arabe. Dans le centre là, il y a un effectif de 360 candidats dont 222 filles ».

Il a ajouté comme message : « depuis l’avènement du CNRD aux affaires, le MEPUA a réussi à crédibiliser les examens. Nous observons le mérite. Croyez-moi, les plus méritants seront proclamés admis et les non méritants vont reprendre la classe l’année prochaine. »

Après avoir lancé les premiers sujets et donné des directives, le ministre de la jeunesse, Keamou Bogola Haba, a dit : « Ce qui est très intéressant dans ce centre, nous avons constaté qu’il y a 222 filles. Ce qui est extrêmement important. Parmi les problèmes que nous avons, généralement le taux de scolarisation de la jeune fille est très élevé à bas âge, mais plus on monte ça diminue jusqu’à l’université. Mais si au niveau du BEPC déjà, nous avons cette proportion qui se maintient, ce qui veut dire qu’il y a de l’espoir pour qu’au lycée et à l’université, nous puissions avoir les mêmes proportions pour que les femmes puissent prendre encore le relai dans cette lutte que nous menons pour l’égalité des chances pour tous. »

Avant d’en appeler à la conscience des uns et des autres : « la tolérance zéro a été la règle depuis que le CNRD est là et je pense que tout le monde a pris conscience. C’est de se tromper soi-même à tricher. Puisque si les enfants apprennent à tricher, ils vont tricher dans l’administration publique ; ils vont tricher dans tout ce qu’ils vont faire. Pour moi, l’encadrement est conscient. Nous les avons encouragés à la rigueur et surtout à ne pas effrayer les enfants. »

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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