Le mouvement syndical Bis était à la maison de la presse, vendredi, pour donner sa position face au retrait des agréments de plusieurs médias privés de la place.
Dans cette déclaration lue par Idrissa Diawara, secrétaire général du syndicat indépendant des forces ouvrières de Guinée, le mouvement demande à l’Etat de venir en aide pour amoindrir l’impact sur les travailleurs de ces médias. « Considérant le retrait des licences des médias privés (Groupe Hadafo médias, Groupe Djoma médias et du Groupe Fréquence médias), Considérant les conséquences immédiates de desdits retraits sur la vie des travailleurs et leurs familles respectives: Considérant la nette séparation des fonctions syndicales et patronales. Le Mouvement Syndical Guinéen BIS, considère que la séparation des rôles des syndicats des employeurs et celui des employés est tel qu’on ne peut plus déclarer que le cas de retrait des licences aux différents médias cités plus haut relève du domaine patronal ; ceci dit, la CGE-GUI est mieux placée pour discuter avec le gouvernement, afin d’éviter tout amalgame. Toutes fois, le Mouvement Syndical Guinéen BlS reste préoccupé, quant au sort réservé aux travailleurs et leurs familles, suite aux désagréments causés par cette décision.
Le Mouvement Syndical Guinéen BIS exige de l’État, des mesures d’accompagnement idoines, pour amoindrir les conséquences de cette désastreuse décision, Pour ce fait, nous demandons que les négociations soient immédiatement engagées avec le syndicat professionnel de la presse de Guinée pour trouver la solution à cette mesure d’accompagnements que nous venons de citer », a-t-il lu.
Boubacar Biro BARRY, secrétaire général de la COSATREG a indiqué que ce mouvement composé de 8 centrales Syndicales (COSATREG, SIFOG, UGTG, UDTG, ULTG, CGTG, CONASIC et l’OINTG), est né d’un mécontentement. « Au niveau du mouvement syndical originel, nous sommes 14 centrales. Suite à quelques constats liés à la gouvernance interne, nous qui sommes là, nous nous sommes frustrés et victimes de certaines pratiques. Donc, nous avons manifesté notre désaccord à travers une protestation que nous avons adressé au gouvernement. Ça portait sur un certain nombre de points, notre participation à la conférence internationale du travail à Genève, la répartition de la subvention de fonctionnement que l’Etat accorde aux centrales Syndicales. Puisque nous nous reconnaissons dans le mouvement syndical, nous n’avons pas voulu renier. Nous avons préféré garder le nom mouvement syndical en ajoutant BIS, pour qu’on sache que ce que les autres disent pour le moment ne nous engage pas. Nous attendons que l’Etat trouve la solution », a-t-il expliqué.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com