Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement, bien qu’exclu de l’UFDG, souhaite être à la tête de ce parti. Interpellé sur la question, vendredi, celui qui se dit toujours membre du parti à part entière veut aller en confrontation directe avec l’actuel président, Cellou Dalein Diallo.
‘‘Il est légitime pour Cellou Dalein de prétendre qu’il peut diriger encore le parti. Le même droit qui lui est reconnu par les textes doit être reconnu pour tout un chacun d’entre nous. Ce que je demande, c’est d’aller au Congrès. Comme c’est l’instance qui doit faire la décision, on se soumet à cet exercice-là à l’interne. Je ne demande pas autre chose. Je dis que je suis candidat et je vais gagner. Si on veut savoir, alors allez au Congrès. Parce que c’est plus simple de questionner les responsables militants, que de s’arc-bouter derrière, je l’ai exclu, je ne l’ai pas exclu, ça c’est une fuite’’, a-t-il lancé.
Les textes du parti disent que quand le président est absent, s’il doit faire plus de six mois, il doit désigner un intérim, il doit organiser des élections
Ensuite, ‘‘je l’ai dit tantôt, pour la parenthèse, tous les actes qui sont posés par Cellou Dalein, depuis le 30 décembre 2020 sont nuls et de nul effet. Pour la simple raison que quand vous perdez votre mandat, vous n’avez plus la légitimité ni la légalité pour acter au nom du président. C’est un process démocratique de base. Ce n’est pas parce que vous êtes président mais le fait que vous ne pouvez plus poser des actes. C’est pour ça que si on fait le parallèle avec le Sénégal, les Sénégalais ont tout fait pour que l’élection intervienne avant la fin du mandat légal du président sénégalais. Parce que ça allait pousser le pays vers une transition. Ça, c’est une première chose. La deuxième chose, c’est que nous devions déjà être en transition. Parce que les textes du parti disent que quand le président est absent, s’il doit faire plus de six mois, il doit désigner un intérim, il doit organiser des élections dans les six mois qui suivent son intérim’’, a-t-il rappelé lors de la conférence de presse.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com