Le secteur de Thiapikouré (Sangarédi) a été le théâtre, ce lundi 15 juillet 2024, du lancement d’une campagne de réhabilitation et de restauration écologique par la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG), une entreprise qui va au-delà de l’exploitation de la bauxite.
Selon les organisateurs, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique dans les zones d’exploitation et d’opération de la CBG.
L’événement a réuni des cadres de la direction régionale de l’environnement, des responsables de la CBG ainsi que des autorités locales.
Lors de la cérémonie, le président de la délégation spéciale de Sangarédi, M. Abdoulaye Barry, a d’abord remercié l’entreprise organisatrice et rappelé qu’elle participe activement au développement économique des communautés d’accueil. Il a également exprimé la satisfaction de ses concitoyens envers les autorités de la transition qui œuvrent sans relâche à l’amélioration du cadre de vie des Guinéens.
Pour l’inspecteur régional de l’environnement et du Développement Durable (IREDD) de Boké, Capitaine N’faly Camara, ‘‘la joie des populations rurales continue de s’élargir grâce à cette nouvelle contribution significative de la CBG qui s’investit fortement dans la réhabilitation et la restauration de l’écosystème à travers le reboisement’’.
Avant d’exhorter les populations riveraines à protéger ces jeunes plants, en évitant les feux de brousse et la coupe abusive et prématurée du bois.
D’après l’IREDD, à ce jour, la CBG a mis en terre 150 000 plants sur environ 136 000 hectares.
Profitant de l’occasion, Mamadou Kanté, coordinateur de la société Soro Mines, a brièvement expliqué quelques techniques de reboisement pour éclairer les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de cette campagne de réhabilitation et de restauration écologique.
Aboubacar Traoré, conseiller de la biodiversité auprès de la CBG, a souligné que ‘‘le reboisement est un élément clé du processus d’exploitation de la mine. La CBG, l’État et l’ensemble des parties prenantes ont un objectif commun : reboiser 136 hectares en plantant plus de 200 000 espèces locales sur une période de six mois avec l’implication active de la communauté’’.
Il convient de noter que ce processus sera géré par la communauté environnante, de la pépinière à la surveillance de ces jeunes plants sur les différents sites miniers d’exploitation.
Mamadouba Camara pour guinee7.com
