Censure

‘‘Moi j’ai appris que j’ai disparu aussi’’, ironise le Gal Amara

Le porte parole de la présidence, Gal Amara Camara et celui du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, étaient face à la presse ce jeudi. Pour une mise en garde contre « la mauvaise information », les deux responsables sont revenus ironiquement sur les rumeurs qui ont circulé sur une prétendue arrestation du secrétaire général de la présidence.

À l’entame, Ousmane Gaoual Diallo, a dit : « Celui qui est à côté de moi là (Gal Amara), on vient de le retrouver. Puisque moi j’avais bien vu qu’il était arrêté, torturé, menacé, qu’il avait même des bandages sur le bras qu’on a failli couper. J’aurais dit au Général de se déshabiller pour voir son corps mais… Parce-que c’est important, parce que c’est quelqu’un qu’on a dit qui était porté disparu. Qu’il est arrêté, qu’il est torturé par le Général (Gal Doumbouya, ndlr). Qu’est-ce qu’on n’a pas dit? Maintenant si tu es revenu volontairement de ta torture, tant mieux. Mais, il faut qu’on soit mesuré. »

Le concerné a pris la parole pour donner d’amples explications à ce sujet : « comme le ministre le disait tout recemment, moi j’ai appris que j’ai disparu aussi. Je ne savais pas que j’ai disparu hein! Je l’ai su quand je suis allé aux états généraux, au ministère de l’Agriculture. Tout le battage médiatique et toute la marque d’attention, cela m’a intrigué. J’ai vu sur des plateformes de sites d’internet ‘ah il a apparu. Il a apparu avec les mains bandées’. Je n’ai jamais eu de main bandée. J’avais mon écharpe autour du cou dans la salle qui n’était pas climatisée. Il y avait la chaleur, j’ai enlevé l’écharpe je l’ai attrapé dans ma main pour être sûr de ne pas l’oublier là-bas. Cela a fait objet de communication. Ha non sa main est bandée. Est-ce-que ce n’est pas une fracture, une morsure de serpent. »

« Faisons attention. Tout ce qu’on nous met à disposition n’est pas vrai. C’est pour servir juste une cause et généralement, ce n’est très loin de la poche ou une cause très très désespérée qui n’est généralement pas loin de la poche. Mais le plus important ce sont ces messages vrais que nous véhiculons pour dire aujourd’hui que nous avons besoin de temps, de sérénité et de stabilité. Les libertés de presse sont effectivement consacrées. Le président et ses équipes tiennent à la presse. Voilà pourquoi une maison de presse digne de nom vous a été donnée. Quand vous vous retrouvez là-bas pour taper sur le gouvernement, personne n’est allé vous chercher », a-t-il dit.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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