Censure

Interdiction de la manifestation. L’État sort ses muscles, la société civile s’obstine

Un bras de fer est engagé entre les autorités et les acteurs de la société civile. Dès ce mardi 30 juillet, la dynamique des organisations de la société civile compte entamer sa série de manifestations pour dit-elle lutter contre plusieurs maux, dont la cherté de la vie. Les autorités ne comptent pas les laisser faire.

Fallou Doumbouya, procureur général près la cour d’appel de Conakry l’a fait savoir dans un communiqué et a menacé de poursuites ceux qui se hasarderont à faire la marche.

Alpha Bayo, acteur de la société civile, reste droit dans ses bottes. Ce lundi, il a fait savoir que la décision du parquet est « en porte-à-faux avec la charte de la transition et les lois internationales », tout en ajoutant : « nous sommes dans un régime d’information et non dans un régime d’autorisation. »

Par conséquent, il a annoncé que les organisations de la société civile maintiennent leur série de manifestations qui commencent ce mardi 30 jusqu’au 1er août.

Il a enfin invité les partis politiques, la société civile et les organisations syndicales à les rejoindre.

A rappeler que la manifestation de ce mardi, selon les organisateurs, partira du rond-point de la Tannerie en passant par Hamdallaye pour finir au stade du 28 Septembre.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.