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Censure

L’UFDG justifie sa non présence à Kindia avec le CNT

Quelques jours après la rencontre entre des partis politiques et le CNT à Kindia, l’UFDG justifie sa position.  Ce samedi 24 août 2024, Kalémoudou Yansané, un des vice-présidents de cette formation politique a laissé entendre que l’UFDG ne fuit pas ses responsabilités.

“Comme vous le savez déjà, il y a eu une réunion à Kindia, à laquelle 80 partis politiques dont l’UFDG, étaient conviés pour discuter de la nouvelle proposition de la nouvelle constitution. Je voudrais vous dire que l’UFDG n’a pas fui ses responsabilités. L’UFDG était d’accord à être présente à Kindia. Elle était d’ailleurs présente parce qu’il y avait des représentants de l’ANAD”, a lancé Kalémoudou Yansané.

Quand le CNRD a pris le pouvoir, l’UFDG a estimé la transition à 15 mois

“Lorsque le 5 septembre 2021, le CNRD a pris le pouvoir, l’UFDG a été l’un des rares partis à écrire un mémo avec un chronogramme détaillé, pour dire qu’avec ce circuit, avec ce chronogramme, on pouvait sortir. On a fait la transition en 15 mois. Nous l’avons fait. Vous vous rappelez également que lorsque le Premier ministre Béavogui avait convié les partis politiques politiques au dialogue, l’UFDG a répondu présent, mais en venant avec un mémo écrit, structuré, que nous avons déposé pour l’histoire. Vous êtes témoins de ça, la presse est témoin de ça”, a-t-il souligné.

Pour la nouvelle constitution, l‘UFDG a fait un mémo détaillé qu’elle a déposé à qui de droit

Selon lui, “pour l’invitation de Kindia, l’UFDG a également pris soin de lire attentivement les différents articles de la Constitution. Et l’UFDG également a fait un mémo détaillé qu’elle a déposé à qui de droit pour dire…voilà la position du parti pour ce qui concerne la nouvelle Constitution. Venez à une réunion où 80 partis sont conviés, à laquelle 120 partis au moins ont participé. Ça veut dire qu’il y avait une quarantaine au moins de partis qui n’étaient pas conviés, qui étaient là. Une discussion avec 120 personnes sur 200 et quelques articles. Si vous ne venez pas avec un mémo écrit, structuré, ça ressemble beaucoup plus à la palabre qu’à une réunion technique”.

Lorsque demain, on sera encore conviés à donner notre avis, on l’écrira

“On ne fuit jamais nos responsabilités. Nous avons pris soin, comme au temps des dialogues, de faire un mémo qu’on a déposé. Lorsque le CND a pris le pouvoir, on a pris nos responsabilités, on a déposé un mémo. Et pour la Constitution également, nous avons déposé un papier. Donc, c’est à l’attention de la presse, l’UFDG, toutes ces périodes, a déposé le papier qu’il faut pour résoudre le problème qui est posé. Lorsque demain, on sera encore conviés à donner notre avis sur un sujet, pas seulement l’avis verbal, mais on l’écrira pour assumer ce qu’on écrit. Il faut que ce soit clair pour tout le monde”, a martelé Kalémoudou Yansané.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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