La loi L2000/020/AN du 23 novembre 2000 relative à l’institution du péage et du pesage-péage en Guinée a été modifiée par le Conseil national de la transition (CNT). A cette occasion, Mory Condé ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire s’est exprimé sur la dégradation des routes en Guinée.
D’abord il a tenu à préciser: “depuis le 5 septembre 2021, marquant la prise de responsabilité des forces de défense et de sécurité, nous sommes à plus de 800 km, voire 1 000 km de routes bitumées dans le pays.”
“Malgré d’importants efforts d’investissements publics déployés par le Gouvernement et les partenaires au développement dans le domaine des infrastructures, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer significativement l’état général de notre réseau routier national. Il est donc nécessaire de prendre des précautions et d’anticiper, non seulement pour atténuer l’impact de la circulation des poids lourds, responsables en partie de la dégradation prématurée de nos routes, mais aussi pour diversifier les ressources dédiées au financement et à l’entretien des infrastructures routières”, a expliqué Mory Condé, lundi 2 septembre 2024 au CNT.
Selon lui, le budget national à lui seul ne couvrirait pas couvrir les fonds pour entretenir les routes. Il précise: “Les ressources financières disponibles dans le cadre du Fonds d’Entretien Routier, provenant d’une taxe prélevée sur chaque litre de carburant vendu, sont nettement en deçà des besoins actuels de financement de l’entretien routier. Dès lors, il devient impératif que des efforts additionnels significatifs soient consentis sur le plan financier en faveur du Fonds d’Entretien Routier, afin de le rendre capable de relever les défis liés non seulement à l’entretien routier, mais aussi à l’extension du réseau”.
Bhoye Barry pour guinee7.com