Censure

Mines. Retour sur la visite du Gal Mamadi Doumbouya sur le site de Baowu Steel…

En marge du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) et dans le cadre du développement des activités du Simandou, le général Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne, a visité le mardi 3 septembre 2024, les installations du géant mondial, Bawou Steel Group, où il a été accueilli par le maire de Shu Qing, vice-maire de Shangaï et le président du Conseil d’administration du Baowu, Hu Wangming.

Baowu Steel est actuellement actionnaire de Winning Consortium Simandou (WCS), qui contrôle les Blocs 1 et 2 du gisement de fer, avec le rôle le plus actif dans le financement des opérations en cours.

Le mégaprojet Simandou, d’un coût d’au moins 15 milliards de dollars USD, est censé transformer structurellement l’économie de ce pays d’Afrique de l’Ouest, avec des zones traversées par le futur chemin de fer « Transguinéen » (d’une longueur d’environ 650 km), et un port en eaux profondes à Moribayah, qui pourrait recevoir de gros navires.

Outre son épouse Lauriane Doumbouya, la délégation guinéenne comprenait également le ministre des Mines et de la Géologie, Bouna Sylla, le directeur de cabinet de la présidence, Djiba Diakité mais également un conseiller du président de la transition, Ousmane Doumbouya.

Selon nos informations, la visite a permis de visiter le centre d’opérations et de contrôle de la fonderie d’aluminium, l’usine de laminage à chaud, ainsi que diverses autres installations qui prouvent le rôle de leader (numéro 1 mondial) que le groupe Baowu joue dans le monde.

Divers projets prévus en Guinée auraient été évoqués au cours du FOCAC, notamment dans les domaines agricoles, des infrastructures, des nouvelles technologies, des finances, de l’assurance, etc.

Plusieurs observateurs s’inquiètent du manque de préparation de la Guinée pour optimiser les opportunités qu’offre le développement du Simandou sur son territoire.

Avec une teneur en fer supérieure à 65% (elle atteint même 67% à certains endroits selon certaines sources), le Simandou est adapté à la production de Green Steal (acier fer), moins vorace en énergie et qui cadre parfaitement avec les objectifs de réduction des émissions carbone à travers la planète.

Les deux autres blocs (3 et 4) du Simandou sont contrôlés par le géant anglo-australien, Rio Tinto SimFer.

WCS, Rio Tinto SimFer et l’Etat guinéen sont réunis au sein de la Compagnie du Transguinéen (CTG), censé coordonner les activités autour de ce méga gisement de fer implanté au Sud-Est du pays.

Avec Westaf Mining

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