Le président du Comité exécutif de la Fédération guinéenne de football, Bouba Sampil, semble avoir décidé qu’il était le seul arbitre sur le terrain.
Selon l’article 38 des statuts de la Féguifoot, c’est le Comité exécutif qui a le pouvoir d’engager les entraîneurs. Mais tout porte à croire que le prince Nalou a oublié son manuel de règles. Non seulement il s’est empressé de remplacer Kaba Diawara en mettant en place un directoire plus flou qu’un hors-jeu mal sifflé sans consulter les autres membres du Comex. Deux défaites plus tard, il se découvre un sens aigu de responsabilité… et décide à lui seul (encore une fois) de conserver le coordinateur de son directoire, Michel Dussuyer, comme un trophée de la défaite.
Le gouvernement va-t-il payer le salaire d’un entraineur illégal ?
La question qui brûle les lèvres des supporters est : Le ministère va-t-il réellement financer le salaire d’un entraîneur désigné par un seul homme, nonobstant la loi qui régit la fédération guinéenne de football ? C’est vrai que dans le monde merveilleux du football guinéen, la loi a souvent le même statut qu’une balle perdue.
Que devraient faire les membres du Comex ?
L’autre question est : la majorité des membres du Comex va-t-elle valider la ‘‘présidence à la carte’’ de Bouba Sampil en continuant à se coincer dans un silence qui commence à devenir assourdissant ? En tout cas si rien n’est fait, la prochaine décision de son altesse le président de la Féguifoot sera, peut-être de nommer un coach virtuel. Dans tous les cas, que le match commence !
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com