Le concours d’entrée dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle session 2024 est désormais numérisé. Tout se fera en ligne. L’annonce est faite par Aminata Kaba, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, mardi 24 septembre 2024.
Les inscriptions pour ce concours ont été clôturées samedi passé. Les 10 928 inscrits feront le concours du jeudi 26 au samedi 28 septembre prochain dans les 37 centres retenus. Un centre par préfecture et quatre centres à Conakry. Chaque candidat sera évalué sur deux matières sur des tablettes et les résultats seront disponibles le jour-j ou le lendemain.
“De nos jours, la technologie est incontournable. La majorité des jeunes que nous prenons sont de 18 ans et parfois même moins, en fonction du niveau d’études. Lorsqu’on a le brevet, quand on a le bac, il est quand même important que la technologie soit au centre des outils que nous utilisons. Tout le monde a un smartphone, surtout les jeunes, la majorité d’entre eux. Aujourd’hui, c’est un facteur qui est incontournable. Nous sommes en train de changer notre approche au niveau de l’enseignement technique”, a expliqué Aminata Kaba, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de la Recherche scientifique.
De la rentrée académique des écoles techniques et professionnelles session 2024
Pour la session 2024-2025 la rentrée administrative des écoles techniques et professionnelles a eu lieu, mardi 24 septembre en Guinée. Les élèves de ces écoles reprennent les cours le 7 octobre 2024 pour la 2ème et la 3ème année et la 1ère année le 14 octobre 2024.
“Nous avons des formations qui sont prévues pour le personnel encadrant pour leur permettre de mieux aborder la rentrée académique. Mais aussi à mieux les outiller sur la gestion proprement parlant de nos écoles d’enseignement technique. Car il est important de comprendre que nos écoles aujourd’hui, nous devons les considérer comme des minis entreprises. Parce que comme je l’ai dit tantôt ; aujourd’hui, nous devons former des techniciens qui sont prêts à être employés ou qui peuvent s’adonner à de l’auto emploi”, a indiqué la ministre.
Bhoye Barry pour guinee7.com