“Mieux vaut tard que jamais”, dit-on. En dépit des critiques, il a fallu attendre 100 jours pour que la France se prononce sur les disparitions de Foniké Menguè et Billo Bah. C’est le porte-parole du Quai d’Orsay, Christophe Lemoine, qui s’est exprimé ce vendredi au cours d’une conférence de presse.
“C’est une situation qui suscite une grande préoccupation en France. Ce sujet a été abordé avec les autorités guinéennes, et le message qui leur a été transmis est que toute la lumière doit être faite sur les circonstances de ces disparitions, et des réponses doivent être apportées, notamment aux inquiétudes absolument légitimes des familles et des proches”, a-t-il déclaré.
“Nous sommes dans une situation où une enquête a été ouverte par la justice guinéenne. Nous respectons les institutions guinéennes et laissons la justice suivre son cours. Nous attendons les résultats de ces investigations pour voir comment avancer. Ce n’est en aucun cas un sujet ignoré dans les relations entre Paris et Conakry”, a renchéri Christophe Lemoine.
Bhoye Barry pour guinee7.com