Censure

Conakry : ce rapport inquiétant de Plan Guinée sur la situation des jeunes filles

La situation des jeunes filles dans le monde a été passée en revue par Plan Guinée, ce mardi 22 octobre. C’était au cours d’une conférence de presse animée à la maison commune des journalistes à Conakry.

Louabatou Diallo, influenceuse mondiale de plan international a commencé par expliquer le contenu du rapport : « cette année, les enquêtes ont porté sur les personnes en situation de conflit et ces études prouvent qu’en 2024, plus de 300 millions de personnes auront besoin d’aide humanitaire. Les études montrent que les filles et les garçons, ainsi que les femmes et les jeunes hommes, vivent les conflits de manière distincte. Les filles et les jeunes femmes souffrent des violences sexuelles et de stress émotionnel à raison de leur situation familiale et de leurs responsabilités. Tandis que les garçons et les jeunes hommes sont forcés au combat, souvent avec des conséquences mortelles », indique-t-elle avant de dévoiler quelques statistiques : « les jeunes ont montré des niveaux élevés de détresse émotionnelle comprenant des troubles de sommeil, 55% ont plus ou moins, une préoccupation constante de 54%. Les filles et les jeunes femmes ont déclaré des niveaux significativement plus élevés de ces indicateurs de stress émotionnel que les garçons et les jeunes hommes. 20% des filles et des jeunes femmes de l’étude ont rapporté des violences sexuelles ou basées sur les cas comme elles, constants du quotidien, comme l’ont fait les filles et les jeunes femmes dans les entretiens… »

Présente au compte du ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Hadja Aissatou Bara Diallo, conseillère chargée de la promotion féminine a fait part des efforts du gouvernement dans ce sens. « Votre thématique concernant les violences basées sur le genre, c’est une préoccupation du gouvernement. Ce qui a fait qu’ils ont créé ce département qui s’occupe spécifiquement de ces volets-là », précise-t-elle.

Par ailleurs, ces activistes de la société civile ont profité de l’occasion pour faire un plaidoyer. C’est dans ce cadre que Thérèse Akapo, responsable protection jeunes et enfants du club des jeunes leaders de Guinée a appelé les partis prenants à : « travailler ensemble et dans ce travail qui doit être effectué, qu’ils mettent des œuvres pour cesser le feu et qu’ils mettent des pourparlers ou des dialogues en faveur de la paix. Cela permettra à ces filles et à ces garçons de se faire entendre. Nous lançons un appel à toutes ces parties afin qu’ils soutiennent une éducation sûre et inclusive. Nous lançons également un appel à toutes ces parties afin qu’elles œuvrent pour l’aide humanitaire. »

 

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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