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Culture. C’est parti pour la sixième édition ‘’Lassiri Hip Hop’’

La sixième édition du Lassiri Hip Hop, anciennement Lassiri Graffiti, a été lancée à Conakry ce mercredi, sous le thème « le porte-parole des sans voix ». Le centre culturel franco-guinéen a accueilli la conférence de presse qui a servi de coup d’envoi.

Après plusieurs minutes d’échange, l’assemblée est allée à la découverte d’une exposition qui relate les parcours des premiers rappeurs guinéens. Un défilé sous le thème ‘’Hip Hop’’ a également eu lieu.

Tout le long de ce festival qui prendra fin samedi 24 octobre, des formations seront offertes dans plusieurs domaines comme le métier de DJ avec DJ Flex du Sénégal et le graphisme avec Banga Style venu de la France.

Mbaye Aissata Fall, administrateur de l’ONG Guinée Challenge qui organise l’évènement, a listé les activités qui seront au menu. « L’année-là, d’abord, il y a l’entrée du cinéma officiellement parce qu’il y a une projection vidéo sur la nouvelle génération qu’on va faire ici le vendredi, que vous allez découvrir. Deuxième nouveauté, on avait l’habitude de rester sur Conakry. À partir de l’année passée, on est sorti de Conakry. On va aller à Labé, on va faire la promotion, encore exploiter le site touristique. La plus grande nouveauté cette année, c’est l’exposition photo des premiers rappeurs des groupes de rap urbains de Guinée » a-t-il fait savoir.

« Après ici, on a une compétition de danse qui sera continuée par la prestation de deux artistes, à Dixinn terrasse, et demain, il y a les formations qui vont continuer. Le soir, on a un truc de rap, accompagné par le slam, et DJ Flex demain. Après, il y a toujours le festival qui continue, le vendredi, le même mouvement, après il y a la projection de ce film, accompagnée de concert. Et le samedi, il n’y aura que l’exposition, on a fini le festival », a-t-il ajouté.

Il est prévu la production d’une fresque murale. Même si pour l’instant, le mur souhaité n’a pas été mis à leur disposition.

En ce qui concerne la vision derrière cette initiative, l’organisateur explique : « dès le départ, les acteurs culturels guinéens n’étaient pas ensemble. Alors que nous les jeunes, il ne faudrait pas que nous suivions les mêmes traces. Donc, nous avons décidé de faire un festival qui allait rassembler ces jeunes acteurs pour rehausser le niveau de la culture et des arts. »

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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