Des canettes de jus de diverses marques impropres à la consommation ont été saisies par le service hygiène et salubrité de Matoto. Des détails sur cette opération qui va dans le sens de la sécurisation des consommateurs ont été donnés ce mercredi 23 octobre 2024.
Alseny Bomdabon Camara, directeur du service hygiène et salubrité de Matoto, a apporté des précisions sur cette saisie. « Ces produits ont été retrouvés à Sankoumbaya dans un magasin de dépôt de Salam. Ils étaient destinés à la distribution. Selon leur argumentation, que ces produits n’étaient pas destinés à la distribution. Je leur ai dit que si ce n’était pas destiné à la livraison, ces produits ne devaient pas figurer parmi ceux qui sont bons. Je suis tombé sur ces produits lorsque j’étais allé déposer la facture pour la redevance annuelle de la taxe d’hygiène et salubrité publique », a-t-il confié.
En donnant des explications sur ce qui rend ces produits impropres à la consommation, notre interlocuteur a signalé qu’ « il y a deux types de produits qu’on a saisis. Il y a des produits qui sont prohibés et d’autres mal conservé. Si vous voyez ces mouches, c’est parce que compte tenu de la mauvaise conservation, il y en a qui se sont percées, le liquide a coulé et ce sucre attire les mouches. »
il promet que cet acte ne restera pas impuni : « c’est la sanction qui va advenir. Cette sanction, c’est la verbalisation et enlever les produits de la circulation pour ne pas que la population puisse toujours être contaminée par ce genre de situation. Les revendeurs sont venus au bureau ici. On s’est entretenu. Ils ont dit qu’ils allaient revenir, le temps de remonter l’information à leur hiérarchie. Donc, nous sommes à l’attente. S’ils ne se présentent pas, on pourra les poursuivre en justice. »
Il a terminé par un appel lancé à l’endroit des vendeurs et aux consommateurs. « Les vendeurs doivent prendre des dispositions pour ce qu’ils livrent à la population. Puisque la santé de notre population doit être gardée. La mauvaise conservation produit beaucoup de choses sur l’aliment. Dans ce cas, cela veut dire que la santé publique est exposée. Aux consommateurs, ils doivent faire attention à ce qu’ils achètent et consomment. Par rapport à ce type de boissons, il faut voir les dates de péremption », a-t-il lancé.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com