Censure

Coopération. Vers le raffermissement des relations entre la Guinée et la Russie dans le domaine des recherches

Le vice-ministre de la science et de l’enseignement supérieur de la fédération de Russie a été reçu ce lundi en audience par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Les échanges entre Konstantin Moguilevsky et Alpha Bacar Barry se sont déroulés à l’abri des micros.

Au sortir de la salle, le ministre Alpha Bacar Barry a fait savoir que : « nous avons passé en revue la coopération sur l’enseignement supérieur, notamment le grand contingent guinéen en Russie chaque année, leurs conditions d’études mais aussi l’équivalence des diplômes une fois de retour en Guinée. Nous avons parlé du retour de nos boursiers ».

Il ajoute que les échanges ont porté aussi sur un nouveau projet concernant un consortium des centres de recherches des sciences tropicales ou des réalités tropicales. « Nous sommes très heureux de discuter des modalités de ces coopérations avec la fédération de Russie d’autant plus que c’est une coopération qui date il y a plusieurs années, depuis les premières heures de notre indépendance. Mais nous sommes aussi monsieur le ministre et moi résolument orientés vers la modernisation de ces coopérations, sa qualification et surtout mesurer les impacts d’une coopération entre la Russie et la Guinée. Puisque maintenant nous avons des nouvelles orientations, des nouvelles priorités liés à notre programme Simandou 2040 mais aussi à la Simandou académie », a-t-il dit.

Le ministre russe de l’enseignement supérieur annonce que son pays pourra accompagner la Guinée dans l’équipement de ces laboratoires. « Surtout, il s’agit de recherches scientifiques appliquées dans le domaine agroalimentaire, par exemple dans le domaine de la santé, dans le domaine de la lutte contre les maladies infectieuses. Nous allons travailler ensemble, les chercheurs russes et les chercheurs guinéens. Et je pense que ça peut apporter quelque chose d’important à la qualité de vie de tous les Guinéens. Pour les chercheurs russes, c’est une opportunité de travailler dans des nouveaux environnements climatiques qui n’existent pas en Russie, même si la Russie est le plus grand pays du monde, on n’a pas de telle zone que la Guinée a ici », a déclaré Konstantin Moguilevsky.

 

Bhoye Barry pour guinee7.com

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