Censure

Mafanco. Le corps saignant d’un homme découvert non loin du débarcadère

Le corps d’un homme non identifié  dont l’âge est estimé entre 30 et 35 ans, a été découvert en bordure de route, non loin du débarcadère de Mafanco Chicago, ce jeudi 5 décembre aux environs de 22h. Le constat est amer, il saignait des oreilles, de la bouche et du nez.

Ndong Gueye, chef de quartier de Mafanco-centre, présent sur les lieux a relaté les circonstances : « mon chef secteur Sekou m’a appelé pour me signaler qu’il y a un cas de décès qui saignait du nez, de la bouche et des oreilles. Immédiatement j’ai fait signe à mon vice-président. On est venu localiser le corps sur les lieux. Nous avons appelé les autorités.
de la centrale de Matam, en l’occurrence le commissaire Conté, on est venu, on s’est occupé de la situation », confie-t-il.

Et de préciser : « la victime n’est pas du quartier parce qu’on a appelé les gens pour l’identifier avant qu’on ne vienne. Tout le monde cherchait à l’identifier, mais comme il saignait beaucoup, personne ne sait d’où il est venu. On l’a retrouvé ici banalement, il paraît, qu’il y avait un camion qui le masquait. Mais apparemment, de la manière dont il saignait des oreilles, de la bouche, cela nous a beaucoup inquiétés parce qu’on s’est dit : est-ce que ce ne sont pas les kusheurs [fumeurs de la drogue Kush NDLR]? Parce que le plus souvent ce sont les effets.»

Commissaire Mohamed N’Diaye, responsable de la police technique et scientifique, a fait part des constatations : « nous sommes face à un individu qui est étalé de tout son long. Il y a visiblement des traces de sang au niveau de la bouche et de  ses oreilles. Mais seule la médecine légale pourra donner plus de détails. Il n’a aucune trace de violence », indique-t-il.

« L’endroit est un coin fréquenté par les dealers. C’est un débarcadère. On nous informe certainement qu’il était au bord de la mer. Vous savez, beaucoup de consommateurs de Kush sont malades. Quand on est hypertendu ou on a une maladie pulmonaire, à force de prendre à forte dose, on risque de faire une overdose », soutient ce technicien.

Avant de lancer un message aux autorités. « On demande à l’autorité communale de prendre des mesures draconiennes pour déguerpir les lieux.»

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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