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Enseignement technique : c’est parti pour le concours d’accès aux écoles de santé

Les premières épreuves du concours d’accès aux établissements d’enseignements  techniques dans la filière santé ont été lancées ce mercredi 11 décembre 2024. A Conakry, le coup d’envoi a eu lieu au Centre de formation et de perfectionnement en santé de l’Université Aguibou Barry (UAB). Elles ont été lancées par Aminata Kaba, ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi et Oumar Diouhé Bah, ministre de la santé et de l’hygiène publique.

Cette année, ce sont 3 645 candidats dont 2605 inscrits pour le programme de formation d’Agents Techniciens de Santé (ATS) et 1025 BTS. Ils passent les épreuves sur des tablettes.

“Ce matin, nous avons à faire aux filières de BTS, à savoir laboratoire, infirmier d’état, sage-femme, préparateur en pharmacie. Et les matières qui passent aujourd’hui, c’est le français, la biologie et la chimie. Et au niveau des ATS, c’est le niveau brevet. Et là, il faut avoir le brevet pour se présenter au concours des ATS, c’est-à-dire des Agents en Techniques de la Santé qui sont là, comme des auxiliaires infirmiers au niveau de nos hôpitaux. Donc ceux qui sont en BTS, en sage femme, en infirmière d’état, c’est des gens qui ont le Bac, et donc des gens qui sont appelés à être des assistants directs aux médecins dans nos hôpitaux”, a expliqué Nyanga Loua, chef service adjoint du service examen de l’enseignement technique.

Selon Oumar Diouhé Bah, ministre de la santé et de l’hygiène publique, depuis le 5 septembre 2021, la santé a été et demeure une priorité pour les autorités de la transition. “Quand on parle de santé, il ne s’agit pas que de la construction d’hôpitaux, de leur équipement. Il est question d’y affecter du personnel, du personnel qualifié. Et pour qu’on parle de personnel qualifié, il faudrait aller à la base, là où ce personnel est formé. C’est dans ce cadre que nous sommes venus, après une évaluation qui a été faite par le ministère de l’enseignement technique de la formation professionnelle, et conjointement avec le ministère de la santé et de l’hygiène publique, nous sommes venus pour procéder au lancement de ces épreuves-là. Et pour le moment, tout s’est très bien passé. Je reviens encore sur les ressources humaines, pour dire que pour qu’on qualifie les soins, il faut qu’on qualifie le personnel. C’est dans ce cadre que nous sommes là et nous espérons qu’à l’issue de ce concours, nous aurons des agents de santé bien qualifiés que nous pourrons affecter dans nos structures de santé”, a-t-il indiqué.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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