Les cas de viols sur mineurs suivis de meurtre sont devenus récurents en Guinée. Le dernier cas en date remonte au 21 décembre 2024, au quartier Kagbélen plateau dans la préfecture de Dubréka. M’Mahawa Camara, élève âgée de cinq ans a été retrouvée morte dans les toilettes d’une école privée.
Le procureur de la République près la Cour d’appel de Conakry, Fallou Doumbouya, a annoncé l’ouverture d’une enquête mixte pour faire la lumière sur ce cas. Dores et déjà, plusieurs responsables de l’établissement en question sont aux arrêts.
Hier lundi 23 décembre, une réunion d’urgence de quelques membres du gouvernement et des agents de la Police et de la Gendarmerie a eu lieu au ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. Objectif, trouver des mesures urgentes face à la montée en flèche de ce phénomène dans le pays.
“Quelqu’un qui a violé un enfant ou une enfant doit être recherché et traduit à la justice. Traduite en justice, la justice doit faire son travail. Si vous voyez que tout ceci se passe, c’est parce que quelqu’un n’a pas réellement fait son travail. Donc on est interpellé à plus d’un titre”, a déclaré Bachir Diallo, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile.
De son côté, Yaya Kairaba KABA, ministre de la justice, garde des sceaux, estime qu’il est nécessaire que les enquêtes aboutissent à un résultat.
“J’ai donné des instructions fermes parce que je veux des résultats. Les enquêtes qui ne produisent pas de résultats ne sont que poudre jetée aux visages des gens. Nous sommes dans un monde où personne ne peut tromper personne. Le viol sur mineur suivi de mort, c’est la peine la plus haute dans l’échelle des peines du code pénales. La rigueur ne fera pas défaut. J’en fais un point d’honneur personnel”, a-t-il rassuré.
Bhoye Barry pour guinee7.com