Arrêté jeudi 26 décembre à Pamelap, frontière entre la Guinée et la Sierra-Leone, Aliou Bah, le président du parti MODEL est actuellement en garde à vue dans les locaux du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale. Il lui est reproché « d’offense au chef de l’Etat ». Un chef d’accusation que l’acteur politique nie en bloc.
« Dans un contexte caractérisé par des disparitions forcées et des enlèvements, le premier à être pointé au bout du doigt, c’est l’État. C’est celui qui détient les moyens régaliens pour assurer au moins aux citoyens ce droit. C’est ce que M. Bah a dit. Et c’est pour cela qu’il est poursuivi », a confié son avocat, Me Pépé Antoine Lamah, au micro de nos confrères de refletguinee.
Le séjour de l’auteur du livre « agir pour la Guinée » au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, pourrait se prolonger jusqu’à la fin du week-end. Et pour cause, le dossier n’a pas été transféré ce vendredi devant le parquet compétant pour la suite de la procédure.
« Pratiquement toutes les administrations sont fermées. Je viens de quitter la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie où Monsieur Aliou Bah continue encore à subir les effets de la garde à vue, prise à son encontre depuis hier. Tout porte à croire que sa remise en liberté n’est pas avant lundi », indique Me Pépé Lamah.
Ibrahima Sory Diallo pour Guinee7.com