Censure

Éducation. Le collectif des enseignants contractuels non retenus rejoint la FSPE

Pour avoir gain de cause, les enseignants contractuels non retenus à la fonction publique ont officiellement rejoint la Fédération Syndicale des Professionnels de l’Éducation (FSPE) ce lundi 30 décembre.

Cette action intervient après de nombreuses manifestations ayant données lieu à des arrestations. « Notre Collectif des Enseignants Contractuels Communaux Non Retenus de Guinée (CECCNRG), nous adhérons très solennellement à vos idéaux et nous nous affilions entièrement à votre Structure Syndicale, notre structure Syndicale, la maison désormais de tous les enseignants contractuels non retenus. Monsieur CAMARA, le Secrétaire Général de ladite structure, nous venons vers vous pour que vous nous aidiez à faciliter et à concrétiser l’engagement à la Fonction Publique de tous les quatre mille (4 000) Enseignants Contractuels Non Retenus et automatiser leur prise en charge. Nous nous sommes dit qu’il faudra pour cela une structure syndicale solide et efficace comme celle de la Fédération Syndicale des Professionnels de l’Éducation (FSPE) qui a ses bases dans tout le pays pour nous mener à bon port dans cette lutte noble », a déclaré leur porte-parole, Diaka Sow.

En retour, Salif Camara, secrétaire général de la FSPE, a repondu favorablement à cette demande. « Notre objectif, c’est de défendre la justice. Dire la vérité et rien que la vérité. L’arrivée de ces contractuels non retenus est une joie pour nous, parce que la famille devient de plus en plus grande.  Mais nous avons vu la situation. Après les investigations sur le terrain, nous nous rendons compte que vraiment il y a des contractuels qui sont dans les normes et que certains n’ont pas été retenus. Mais comme étant syndicalistes, nous allons vers le gouvernement. Nous allons faire des investigations sur le budget national, les recettes et les sorties. Alors nous allons voir de quel côté, le gouvernement pourra se focaliser pour intégrer ces contractuels », a-t-il promis.

Salif Camara a fait cas d’une autre stratégie qui permettra à ses plaignants d’avoir gain de cause. « Nous sommes tous conscients qu’aujourd’hui, il y a beaucoup d’enseignants qui vont à la retraite, qui sont partis déjà à la rétraite fin décembre. Nous sommes aussi tous conscients qu’il y a vraiment des salles de classe qui sont fermées, parce que le besoin est visible, des enseignants n’ont pas été recrutés pour remplacer ces retraités. Donc, nous allons vraiment œuvrer pour leur engagement. Parce que personne ne peut parler d’une nation émergente si l’éducation n’est pas prioritaire », a-t-il mentionné.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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