Censure

« Rupture du contrat avec Sonoco, fermeture du stade de Nongo », Sega Diallo fait le grand déballage

Bientôt un an après le départ du Comité de Normalisation de la Feguifoot, où il occupait le poste de vice-président, Sega Diallo s’exprime pour la première fois sur la gestion de son équipe. Dans un numéro de « L’ENTRETIEN » diffusé ce mardi sur CIS Média, l’ancien homme fort du CONOR se livre à une réflexion profonde.

« Les clubs ne l’ont jamais mentionné, mais pendant la période de fonctionnement du CONOR, il n’a jamais été question de problèmes de subvention », dira-t-il en faisant référence au bras de fer entre la ligue et 12 des 14 clubs de ligue 1.

Ce n’est pas tout. le vice-président du CONOR est allé plus loin, évoquant les raisons qui, selon lui, ont contribué à la crise au sein de la ligue. « La crise de la Ligue découle du fait qu’il y a des personnes au sein de ces institutions qui n’ont pas voulu collaborer avec l’instance dirigeante en place. Ce n’est pas une question de personnes, mais plutôt une question de gestion. Lorsque vous dirigez le football et que vous devez financer des activités avec vos ressources, il est essentiel de savoir ce qui s’y passe, c’est aussi simple que cela », a-t-il précisé.

La rupture du contrat avec Sonoco

Au sujet de cette question, Sega Diallo, visiblement à l’aise en abordant cet aspect de la gestion de son équipe, a déclaré que le partenaire de la ligue n’était plus en mesure de respecter ses engagements. « Le PDG de Sonoco, la présidente du CONOR et moi-même nous nous sommes retrouvés à la Mecque pour discuter de cette situation. Sonoco rencontrait des difficultés à honorer ses engagements. Les 3,5 milliards n’étaient plus versés, voilà la réalité. Il était prêt à réduire ses engagements entre 1,2 milliards et 1,5 milliards pour proposer un autre produit. Il y a eu au moins cinq réunions avec Abdoul, le DGA, jusqu’à ce que nous envoyions le dernier courrier de validation, après quoi il y a eu un silence radio ».

Que dire de la fermeture du stade de Nongo ?

Sur cette délicate question, le vice-président du comité de normalisation de la Feguifoot a déclaré que « son équipe n’a joué aucun rôle dans ce dossier ». Il a ajouté que « personne n’était surpris par la décision de fermeture du stade, sauf ceux qui ne maîtrisaient pas le dossier ». Il a également souligné qu’il ne s’agissait pas d’une question de personnes, en précisant que « celui qui a fermé Nongo a également fermé le stade du Mozambique, même si son père est le président de la Fédération ».

Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com

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