Les enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry ont tenu une réunion au siège du SLECG ce dimanche 5 janvier à Conakry. L’objectif était de faire le point sur leurs démarches et donner de nouvelles directives permettant aux 1745 enseignants contractuels de Conakry d’intégrer la fonction publique.
Mohamed Latige Brahim, coordinateur général des enseignants contractuels de Conakry a fait part des rencontres menées pour obtenir gain de cause. « Après le Sit-in devant notre département de tutelle le MEPU-A, le CNT nous a appelé. Nous y étions avec des conseillers, notamment, celui chargé des questions liées à l’éducation et le directeur de cabinet du CNT. On avait discuté. Il nous a été demandé de déposer notre liste et les documents des contractuels de la zone spéciale de Conakry. On a fait cela le lendemain. Nous attendons la réponse. Le lundi nous passerons là-bas pour voir où nous en sommes », a-t-il relaté.
Avant de poursuivre : « nous avons également été à la CNTG et les syndicats nous ont demandé de déposer une correspondance accompagnée de nos documents pour voir ce qu’il faut pour la zone spéciale de Conakry et qu’ils vont saisir l’autorité suprême pour qu’elle prenne en compte la liste de ceux de Conakry. Le MEPU-A aussi avait dit qu’ils sont en train de gérer la situation. »
Malgré la précarité, il n’est pas question pour ces enseignants de sombrer dans la violence. « Nous œuvrons pour le pacifisme. À chaque fois, nous avons besoin de sortir, aller sur une place manifester notre colère pacifiquement. Parce que la violence est exclue chez nous. C’est pourquoi nous avons envisagé des démarches administratives jusqu’à ce que les autorités font face à notre situation », a-t-il indiqué.
Il lance un appel aux autorités : « au niveau du président général et à son gouvernement de faire face à notre situation. Ça fait plus des années que nous travaillons pour l’école guinéenne patriotiquement, sans salaire ni d’autre accompagnement. Nous travaillons pour former les cadres de demain et nous leur demandons également de faire face à notre situation », a-t-il lancé.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com