Dans un communiqué, lu à la télévision nationale, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD) dit avoir constaté avec regret la prolifération des mouvements politiques sans autorisation administrative préalable. Selon lui, “cet état de fait est contraire aux dispositions de la loi organique L91 de CTRN du 23 décembre 1991, portant charte des partis politiques”.
“En conséquence, il est demandé à tous ces mouvements politiques de cesser immédiatement leurs activités, de soumettre une demande d’autorisation administrative auprès de notre ministère pour leur existence légale”, précise le communiqué.
Par ailleurs, le ministre Ibrahima Kalil Condé, invite les institutions nationales et internationales, les partenaires techniques et financiers à cesser toute collaboration avec les 54 partis politiques suspendus jusqu’au 31 janvier 2025, conformément aux conclusions du rapport final de l’évaluation des partis politiques de 2024. À l’expiration de ce délai, des dispositions supplémentaires feront l’objet d’un nouveau communiqué. En ce qui concerne les partis politiques en litige interne, ils sont priés de se conformer aux décisions de justice ou de faire preuve de retenue avant le dénouement de leur situation pendante devant les juridictions compétentes.
Dans le même communiqué, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation “tient à rassurer les acteurs politiques en situation régulière que les activités politiques sont autorisées conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière et dans le cadre de l’orientation du Président de la République, chef de l’État, lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2024”.
Bhoye Barry pour guinee7.com