Censure

N’zérékoré. Vingt prestataires de santé à l’école de la santé sexuelle et du handicap

Ils sont 20 prestataires de santé à bénéficier d’une formation autour des thématiques Genre et handicap, droits et prise en charge des personnes handicapées en matière de santé sexuelle et reproductive.

L’atelier initié par l’organisation de Secours aux Handicapés-Guinée (OSH-Guinée), s’est tenu du 24 au 25 janvier dans les locaux de la direction préfectorale de la santé de N’zérékoré.

Durant ces deux jours, des professionnels du secteur tels que Dr Baba Kallé, médecin de santé publique ont outillé ces agents. Diverses méthodes d’enseignements dont le Jeu à la corde, le Partage d’expérience ainsi que deux (2) travaux de groupes ont rythmé cette session.

Selon Mariame KANTE, coordinatrice du projet promotion de la santé sexuelle et reproductive et droit des personnes handicapées à OSHG, l’objectif est de : « renforcer les capacités de vingt (20) prestataires de santé à N’zérékoré sur les thématiques Genre et handicap, droits et santé sexuelle et reproductive sensible au handicap.»

Elle a donné des détails sur le nombre de participants et leurs profils. « Il s’agit d’un médecin, 05 sage-femmes, 08 infirmiers, 03 agents techniques de santé et 03 agents de santé communautaire. Les participants ont été identifiés dans la commune urbaine de N’zérékoré et 02 sous-préfectures environnantes (Bounouma et Samoe). 75% des participants sont de sexe féminin. Cela s’explique par le fait qu’elles sont les professionnelles les plus rencontrées dans les centres de santé mais aussi dans les services d’accueil », a-t-elle fait savoir.

En présidant l’ouverture et la clôture de l’atelier, Dr Idrissa 5 Diallo, directeur préfectoral de la santé, a donné à cette formation tout son pesant d’or. Il a exprimé sa joie de voir : « une ONG qui évolue à Conakry, venir à Nzerekoré procéder à cette formation des agents de santé. Aujourd’hui, on a de sérieux problèmes et des défis par rapport à la santé sexuelle et reproductive. Donc, l’éducation sexuelle, mais aussi la sensibilisation des parents, peut beaucoup aider aux comportements des enfants pour la prévention des grossesses non désirées et des infections sexuellement transmissibles qui sont des facteurs de handicap de la société et d’abandon d’école.»

Il a aussi remercié l’ONG pour cette initiative, mais aussi d’avoir : « intégré le handicap. Cela permet de faciliter l’accès aux soins à tout le monde et éviter la discrimination envers les personnes à mobilité réduite dans nos différentes structures de santé.»

Cet atelier de formation s’inscrit dans le cadre de la Promotion des droits sexuels-reproductifs et lutte contre les violences faites aux femmes handicapées en Guinée.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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