Censure

Taouyah. Des  échauffourées signalées suite à des cas de morts

Trois gamines sont décédées suite l’effondrement d’un mur à Taouyah ce jeudi 13 février.

Des jeunes en colère ont voulu se rendre justice, en mettant le feu sur une machine « caterpillar » et détruisant la clôture de la station en construction.

La situation était si tendue, que le président de la délégation spéciale, Ahmed Sekou Traoré est intervenu pour calmer les ardeurs. « Je présente mes condoléances à la population. Tout le monde sait qu’il n’y a pas de problème d’habitud,  ici. Ce qui est arrivé aujourd’hui est très difficile. Il faut que vous vous calmez. Que leurs âmes reposent en paix. Pardonnez, rentrez à la maison. Tous les responsables sont là. L’habitat est là, ils ont fait le constat. Je serai avec vous jusqu’à la fin. Excusez-nous et calmez-vous. Regardez-nous, demain, nous allons faire une réunion pour trouver une solution», a-t-il promis.

Cela n’a pas suffit à calmer les tensions. Quelques minutes après le départ du président de la délégation spéciale, place aux insultes et aux jets de pierres. Les gendarmes ont usé de gaz lacrymogènes pour rétablir l’ordre.

Un témoin rencontré sur place, relate ce qui a occasionné ces cas de morts. « C’est la machine qui travaillait ici. Elle (machine) a poussé le mur sur place. Il y avait 4 personnes. On a retrouvé les 3 personnes, mais la 4e, qui est la vendeuse d’arachide, n’a pas été retrouvée aussitôt. On a continué à creuser jusqu’à ce qu’on ait retrouvé la 4e. La plus âgée (la rescapée) a 15 ans. Les corps ont été acheminés à l’hôpital de Ratoma.»

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com

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