Le premier ministre guinéen, Bah Oury et certains ministres de son gouvernement poursuivent leurs randonnées à l’intérieur du pays. Après les étapes de Nzérékoré et Faranah, ils sont actuellement dans la région de Kankan. Au cours d’une rencontre avec des hommes de médias, le locataire du palais de la Colomb a tenu à faire une mise au point sur cette immersion.
« Nous ne sommes pas dans le cadre d’une campagne, nous sommes dans le cadre d’une démarche critique par rapport à toutes les actions qui ont été faites jusqu’à présent. Critique ça ne veut pas dire la négation. Les critiques c’est de vérifier : est-ce que ce qui était convenu a été réalisé ou il y a eu des manquements ? Se féliciter de ce qui est fait et déploré ce qui n’a pas été fait, d’en tirer les leçons pour que ce qui doit être fait soit fait », a indiqué le chef du gouvernement.
Et de préciser : « tout gouvernement a plus ou moins trois ou quatre principes : d’abord, la question des infrastructures, nous avons un devoir de faire des routes, nous avons un devoir d’assurer la déserte en électricité, nous avons l’obligation d’améliorer de manière substantielle, l’addition d’eau potable pour les populations. Nous avons de plus en plus dans une mondialisation, la nécessité d’assurer la connectivité. Il y a maintenant la question de formation à la base, la question de la santé d’où la nécessité de manière régulière d’aller vers l’intérieur, de ne pas s’en fermer, d’être en contact avec les populations, de savoir pourquoi telle action n’est pas développée. »
Bhoye Barry pour guinee7.com