Le Syli national féminin senior a achevé sa préparation ce mardi, en prélude aux éliminatoires de la CAN 2026. L’équipe féminine de Guinée est confrontée au Cap-Vert dans une double confrontation. Après plus de quatre semaines d’entraînements, ponctués de matchs amicaux au centre technique ‘’Chérif Souleymane de Nongo’’, les pouliches de Kaman Camara s’envolent pour Dakar ce mercredi. Mais dans un entretien accordé ce mercredi à la rédaction de guinee7.com, le technicien guinéen a déploré l’absence d’un championnat en Guinée.
« Le principal problème que j’ai rencontré, c’est cela. S’il n’y a pas de championnat, comment peut-on préparer l’équipe ? On dit à une sélection qu’il est temps de reprendre les activités, mais sans compétition, comment établir une véritable préparation ? C’est en fonction de ces différents matchs de championnat que l’on peut faire sa sélection. C’est là que réside le gros problème. Cependant, cela m’a également amené à appeler 35 joueuses pour la pré-sélection, afin de voir qui est prête pour ce match aller. C’est une situation compliquée, mais j’ai réussi à avancer », a-t-il confié.
Ce n’est pas tout. Le manque d’informations claires et précises sur le Cap-Vert constitue une autre préoccupation. A date, le sélectionneur et son staff n’ont pas de vision précise sur l’adversaire. « Si je vous dis, que j’ai une idée sur l’adversaire, je mentirais. Je n’ai pas d’informations claires. J’ai suivi quelques éléments, notamment sur RFI, mais cela reste limité. L’adversaire a effectué sa sélection dans 2-3 pays, c’est-à-dire à domicile, ainsi qu’au Portugal et en Turquie », a-t-il indiqué.
Kaman Camara se dit confiant, même s’il reconnait la marge de progression de l’adversaire : « Oui, ça va être difficile. Les gens ne cessent de dire que c’est le Cap-Vert. Cela, c’était hier. Ils oublient qu’il y a une grande différence entre le Cap-Vert d’hier et celui d’aujourd’hui. Avec 15 professionnelles évoluant entre le Portugal et la Turquie, vous voyez ce que cela implique ? C’est un match que nous devons aborder avec le sourire. De notre côté, nous n’avons pas de souci à nous faire », a-t-il affirmé.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com
