À l’issue de la troisième édition du Forum économique d’Émergence magazine, les organisateurs ont dressé un bilan de l’événement qui s’est déroulé les 20 et 21 février dernier à Conakry. C’était ce jeudi 05 mars, à l’occasion d’une conférence de presse.
« Après avoir organisé deux éditions, la troisième édition, il fallait la réussir. Et ça, l’équipe qui s’est battue pendant des mois, l’équipe est très heureuse d’avoir constaté cela, la réussite d’un événement. D’un point de vue technique, et même d’un point de vue économique que l’événement a pu avoir, cela, ça ne peut pas passer inaperçu. C’est pour ça que cette conférence de presse a été organisée pour venir faire ce point-là. Pour venir dire toute notre satisfaction », a déclaré Lamine Mognouma Cissé, président du comité d’organisation.
Les organisateurs ont déploré l’absence des membres du gouvernement à la cérémonie, sachant que certains parmi eux étaient programmés pour des panels. « À part le ministre des Mines qui s’est fait représenter, que je salue, il n’était pas là. C’est vrai que les ministres étaient à l’intérieur pour l’immersion. C’est une excuse. Mais ce qui n’est pas une excuse, c’est le fait de ne pas se faire représenter. Parce qu’un département, il n’y a pas que le ministre. Tout le monde n’est pas allé à l’intérieur du pays. Et donc, nous espérons, avec le soutien inconditionnel que le premier ministre a de cette initiative, nous espérons que la prochaine fois, ça va changer. Ce que les gens doivent comprendre, un forum économique dans un pays, ça se passe forcément en partenariat avec l’État », soutient Mognouma Cissé.
Cependant, le prix spécial décerné au président de la transition a fait naître une polémique, entraînant des critiques acerbes contre les organisateurs sur les réseaux sociaux. Des attaques qui ne surprennent guère Lamine Mognouma Cissé. « C’est une action publique que nous avons posée. Par conséquent, il fallait s’attendre sans doute à des critiques. Et un choix est toujours un sujet de critique. Mon choix n’est pas forcément le choix du tien, des siens ; mes critères ne sont pas forcément vos critères. (…), on est tellement en harmonie avec notre conscience avec ce prix attribué au président parce qu’il le mérite. C’est la reconnaissance d’une volonté politique et l’encouragement d’une personne qui a pris une décision forte. « C’est ceux dont on a besoin dans notre pays », s’est-il défendu.
Et d’enfoncer le clou : « Monsieur le Président, le prix vous le mérite, nous vous encourageons, nous apprécions ce que vous faites, la volonté que vous avez pour la lutte contre la corruption et nous l’encourageons. Et nous vous demandons, comme vous l’avez dit, de ne pas trembler, de ne pas dévier, de rester sur ce chemin-là. »
Bhoye Barry pour guinee7.com