Din Chiyun, représentant de Huawei Guinée, était à la barre de la chambre de jugement de la crief ce lundi 10 mars. C’était pour apporter la lumière dans l’affaire impliquant l’ex ministre Oyé Guilavogui. Ce dernier est notamment poursuivi pour détournement de 50 millions de dollars destiné à la relance de la Sotelgui.
Tout d’abord, le juge a fait cas de la réponse de l’inspection générale d’État, à laquelle, il avait demandé de faire l’état des lieux sur la gestion 2020 et 2021 du ministre Oyé Guilavogui à la tête du Ministère de l’Environnement. Selon le juge, l’Inspection générale d’État a demandé deux mois pour l’exécution de ladite décision.
Avant l’audition de son client, l’avocat de Huawei a fait état d’une procuration spéciale de l’entreprise autorisant Din Chiyun, directeur général adjoint, et Lisa Lahami, chargée des affaires juridiques, à représenter l’entreprise.
L’avocat a également signifié qu’il s’agit d’une nouvelle équipe de Huawei et que l’entreprise avait déjà témoigné en 2023 dans cette même affaire.
Le témoin a expliqué leur rôle dans l’exécution de ce projet. « Nous, Huawei Guinée, en tant que sous-traitant d’Huawei Technologie, nous avons suivi les obligations d’Huawei Technologie. On a fait la fourniture des équipements », a-t-il dit.
Avant d’affirmer, par ailleurs, qu’il n’a pas assez d’informations par rapport aux montants reçus par les entreprises sur la somme de 50 millions.
Il leur a été finalement demandé de fournir les contrats et toutes autres pièces liées à l’exécution de la relance de la Sotelgui et de la fibre optique.
Le juge a renvoyé l’affaire au 17 mars 2025 pour la suite des débats.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com