La Guinée abrite du 23 au 26 mai 2025 les championnats d’Afrique du Sambo. En prélude à ce rendez-vous, Me Amadou Sadigou Bah, président de la Fédération guinéenne de sambo et des disciplines associées, membre de la Confédération africaine et vice-président de la Commission des sports de combat du Comité national olympique et sportif de Guinée, s’active sur le terrain pour offrir à l’Afrique un très bon tournoi. De retour d’une tournée à l’intérieur du pays, le numéro un de la fédération a accepté de se prêter aux questions d’un journaliste de Guinee7.com.
Vous venez de boucler une tournée à l’intérieur du pays, c’était pourquoi ?
Bonjour Maître Barry, D’abord, vous savez, tout est concentré à Conakry, il faut décentraliser les choses. Une fédération, en principe, doit être sur tout l’étendue du territoire national. Nous avons décidé de joindre l’utile à l’agréable pour aller à notre Guinée d’abord, s’enquérir réellement des réalités que nous disent le président de la Ligue et d’autres membres de la Ligue régionale de sambo en haute Guinée, à Kankan plus précisément, et ceux de Siguiri. Donc, nous sommes partis toucher du doigt les réalités, nous avons constaté réellement ce qu’ils disaient, c’est la réalité, parce que plus de 200 et quelques Sambistes ont pris part. Kankan, seulement, il y avait 200 et quelques, et ceux de Siguiri sont venus au nombre de 10. Donc, à Kankan, nous avons un effectif de plus de 500 personnes, et à Siguiri, nous avons plus de 300 et quelques athlètes, sans compter, en passant, par Mamou. Mais comme nous avons spécialement consacré ce déplacement à la Haute-Guinée, ça va très bien, et le Sambo se porte à merveille. Et d’ailleurs, c’est le moment de remercier les autorités, l’inspecteur de la jeunesse, monsieur le gouverneur de la ville de Kankan, qui a pris tout son temps avec nous, qui a été surpris de la qualité de nos athlètes, qui ont un niveau très élevé aujourd’hui, comme au niveau de l’arbitrage, au niveau du coaching, et au niveau des athlètes. D’ailleurs, d’autres maîtres compétiront au championnat d’Afrique prochain. Et le championnat national, très prochainement, nous allons l’organiser, soit le championnat national, soit la coupe du général d’armée, le général Mamadi Doumbouya à Kankan. C’est le choix exprimé par les autorités, donc nous allons concrétiser, pour que le rêve soit une réalité à Kankan. Là, vous avez dit que c’était l’étape de la Haute-Guinée.
Que dire alors des autres régions, c’est-à-dire la région, par exemple, de la Forêt, mais aussi de la Moyenne-Guinée ?
D’abord, vous savez, il y a le district de Pita, le club Paon, qui a existé dès le premier jour de la création de cette fédération. Tout de suite, j’échangeais avec le président de la Ligue régionale de Labé. Mamou, nous avons deux clubs, donc il faut aller juste concrétiser les choses, c’est-à-dire mettre un bureau pour que ce soit conforme aux droits et aux principes de nos statuts et règlements. Donc, un bureau provisoirement mis en place n’est pas un bureau légalement reconnu : ils sont affiliés, mais il faut organiser l’élection comme nous l’avons fait pour les autres. Et déjà, à Fria, vous savez, nous avons même une championne du monde qui est à Fria, et sans compter Boké et les maîtres Omar, sans compter Kamsar. Et donc, à Nzérékoré, nous avons déjà un club là-bas, mais nous allons sillonner toute l’étendue du territoire, avoir le championnat d’Afrique, parce que cela ne concerne pas seulement l’équipe nationale de Guinée, ça concerne la République de Guinée. Donc, nous sommes une fédération qui a des objectifs, et nous les réaliserons par la grâce de Dieu, et nous solliciterons chaque fois l’implication et le soutien effectif du département en matière financière et tout ce qui s’ensuit. Vous avez constaté l’autre fois le championnat national de sambo beach, nous l’avons fait sur fonds propres, comme le championnat national au mois de février, donc il y a un peu de manque de soutien de leur part, donc c’est le droit le plus absolu pour nous en ce sens. Vu nos résultats, nous avons seulement huit médailles cette année 2024, une médaille pour la première fois dans l’histoire du sport de la République de Guinée et une médaille aux Jeux africains. Amadou Magassouba est déjà champion d’Afrique, et donc vous n’êtes pas sans savoir que le Sambo est la meilleure fédération 2024.
Bien, ceci dit, à quel niveau aujourd’hui se situent les préparatifs pour les prochains championnats du monde que la Guinée va abriter au mois de mai ?
Bon, nous allons organiser le prochain championnat du monde de Sambo Beach sûrement, mais ce qui est prévu, ce sont les championnats d’Afrique qui se tiendront du 23 au 26 mai, et l’arrivée des délégations, ce sera à partir du 22 mai. Et donc, déjà hier, j’ai signé, avant-hier, le cahier des charges, le président de la Confédération africaine a signé, tous les pays affiliés à la Confédération africaine ont reçu, et l’inspection a été vraiment une chose qui a vendu de plus l’image de la Guinée. Et ça a donné encore une position plus efficace à la Guinée, à l’instance internationale. D’ailleurs, nous allons recevoir deux surfaces de tapis. Une seule surface coûte 30 000 dollars, donc les deux, c’est 000 dollars, sans compter les tenues. On avait ce problème, ce manquement, donc par la grâce de Dieu, nous avons obtenu ça. Et je vous dis, il y aura plus de 150 télévisions qui viendront, et nous allons voir l’image de la Guinée. Et après l’inspection, la Confédération internationale, la Confédération africaine, parce que c’était la voix la plus autorisée, le président de la Confédération africaine qui était là, qui est le vice-président de la Confédération internationale, le trésorier, ils l’espèrent. Non seulement nous avons eu des arbitres qualifiés, des entraîneurs qualifiés, et ensuite, ce qu’on leur disait, ils sont venus, ils ont vu la réalité. Donc, en ce sens, déjà, le choix est porté sur la personne du général d’armée Mamadi Doumbouya, sur le championnat d’Afrique, donc, c’est l’affaire de la République, c’est l’affaire du gouvernement, c’est votre affaire, la presse, notre affaire, c’est l’affaire de la République. Parce que c’est pour la première fois que la Guinée abrite un championnat d’Afrique, je parle en tant qu’ancien athlète, ancien dirigeant du sport, des autres disciplines, avant d’être président du sambo. Et donc, voilà, ça ne doit pas se limiter entre le département et la fédération. Nous devons faire le maximum pour rencontrer le Premier ministre, pour que ça soit aussi décidé en conseil des ministres, parce qu’il y aura le côté transport, il y aura le côté de l’information, de la communication, il y a le côté sanitaire. Donc, il faut que tous les ministres impliqués, le côté sécuritaire, soient impliqués dedans pour que ça marche. Ça va de l’intérêt de la République de Guinée, parce que, s’il y a une différence, ils ne diront pas c’est la fédération, ils diront c’est la République de Guinée. Nous comptons entièrement sur la presse. La presse guinéenne a beaucoup fait pour nous, et très prochainement, il y aura plus de 150 télévisions, et je sais que la Guinée vendra mieux l’image de la République.
Je vous remercie.
Merci à vous, Guinée 7.
Thierno Abdoul Barry pour guinee7.com