Censure

La Guinée ambitionne l’inscription du massif du Fouta Djallon au patrimoine mondial de l’UNESCO

Le gouvernement guinéen poursuit sa démarche visant à faire inscrire le massif du Fouta Djallon au patrimoine mondial de l’UNESCO. Lors de sa dernière sortie médiatique, le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a donné des détails sur l’état d’avancement de cette initiative qui revêt une importance capitale pour la Guinée et l’Afrique de l’Ouest.

« Mamadi Doumbouya est désigné comme champion du massif du Fouta à l’homme. Qu’est-ce qu’il y a derrière ce programme ? Derrière ce programme, c’est la place de la Guinée en Afrique de l’Ouest. C’est la question de l’environnement. C’est la question de l’eau, de l’avenir, de la paix et de la sécurité pour les populations de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré Bah Oury.

Un enjeu environnemental et géopolitique majeur pour la Guinée

Pour le chef du gouvernement, la reconnaissance du massif du Fouta par l’UNESCO n’est pas seulement une question de préservation de la biodiversité ou de valorisation du patrimoine naturel, c’est avant tout une réponse aux défis environnementaux et sécuritaires que connaît la région. C’est la question de l’environnement. C’est la question de l’eau, de l’avenir, de la paix et de la sécurité pour les populations de l’Afrique de l’Ouest », a indiqué Amadou Oury Bah.

Le Premier ministre soutient que la déstabilisation du Sahel est en grande partie liée à la raréfaction de l’eau, un facteur de tensions et de conflits dans la région. Le bassin du Fouta Djallon comporte 15 tats. « Pour qu’il y ait une paix réelle à long terme pour les populations de toute cette zone, de cette partie ouest du continent, y compris le Tchad et le Cameroun, il faut préserver le massif du Fouta, le protéger pour protéger l’avenir et pour protéger la stabilité et la paix pour les décennies à venir », a-t-il martelé.

« On fait des investissements gigantesques, on construit des barrages, mais s’il n’y a plus d’eau, à quoi serviront ces barrages ? », s’est-il interrogé avant de souligner que la préservation du massif du Fouta est perçue comme une condition sine qua non pour assurer l’efficacité de ces infrastructures et garantir la sécurité et le bien-être des populations.

Il annonce qu’une équipe technique a été mise en place pour finaliser la procédure et déposer la demande officielle auprès de l’UNESCO courant mars 2025. Cette demande constitue une étape décisive dans la démarche entreprise par le gouvernement guinéen pour obtenir la reconnaissance internationale du massif du Fouta et en faire un véritable levier de développement durable.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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