Lors de son adresse à la nation le 31 décembre dernier, le général Mamadi Doumbouya, président de la transition, avait promis un retour effectif à l’ordre constitutionnel courant 2025. Quelques semaines plus tard, Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement, prenait à contre-pied le locataire du palais Mohamed V, déclarant qu’il était impossible de tenir toutes les élections en 2025.
Au tour de Bah Oury de se mêler à la danse. Lors de sa dernière sortie médiatique, le Premier ministre a été catégorique sur le sujet : « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en 2025, le retour à l’ordre constitutionnel sera effectif », avait-il tranché.
Une cacophonie au sommet de l’État que Ousmane Gaoual Diallo tente d’éclaircir. Face à la presse vendredi dernier, le porte-parole du gouvernement a coupé court : « Le Premier ministre est le chef du gouvernement et c’est en son nom que je m’exprime. Donc, s’il y a un écart de délai entre ma parole et celle du Premier ministre, c’est la parole du Premier ministre qui prévaut. Il n’y a pas de débat sur cela », a-t-il déclaré.
Bhoye Barry pour guinee7.com