Le président de la Fédération guinéenne de football, dont la gestion fait l’objet de nombreuses critiques au sein d’une grande partie du comité exécutif, a pris la parole ce samedi lors de l’émission Sport Débat de la RTG pour tenter de redorer son image. Bouba Sampil a confirmé sans ambiguïté que lui et ses collègues du comité exécutif sont arrivés à un point de non-retour.
« Chacun est libre de venir. Ça a été mis sur la plateforme, ceux qui veulent venir peuvent le faire. S’ils ne sont pas venus, ce n’est pas un problème. Chacun a sa propre position dans la vie. Je ne prends pas cela comme du mal. Moi, j’avance seul. Est-ce que je peux les obliger à venir ? Non, je ne peux pas. S’ils ont un problème, c’est peut-être de leur côté (…) Chacun a sa vision, chacun pense comme il veut. J’avance seul et je n’ai pas de garde-corps. Je marche seul, comme le lion qui marche seul », a-t-il confié en réponse à l’une des questions, précisant que tout ce qu’il disait est suivi directement par la CAF et la FIFA.
Violation de l’éthique
Interpellé sur les accusations de violations de l’éthique, le président de la Féguifoot s’est exprimé de manière détendue : « C’est une incompréhension et des interprétations sur le contenu des textes. C’est tout », soutient-il. En réponse à un confrère qui lui demandait si ses jours à la fédération étaient comptés, le président de la Féguifoot ironise :« Alors, commencez à compter »
Les équipements détournés
Au sujet de la polémique autour des équipements du Syli national, qui seraient détournés au profit de son club, l’AS Kaloum, Bouba Sampil a semblé serein : « C’est la fédération qui me doit, moi je ne dois rien à la fédération. »
L’élimination du Syli à la CAN
Quant à l’élimination du Syli national à la Coupe d’Afrique des nations, Bouba Sampil a réitéré sa position :« Jusqu’à présent, la fédération espère que l’équipe se qualifiera face à la Tanzanie. Pour l’instant, la CAF nous a instruit de ne pas divulguer de détails confidentiels ».
Les voyages des journalistes
Enfin, sur la question des voyages des journalistes pendant les fenêtres FIFA, le président de la FGF a donné sa version des faits. « Vous le savez, à chaque regroupement du Syli National, un certain nombre de journalistes voyagent avec nous. Je vous le dis, si on continue à donner les détails, c’est moi qui paye, ce n’est pas la fédération ».
Pris de court, le président de l’AS Kaloum, visiblement agacé par le timing de l’émission, a ajouté qu’il avait d’autres éléments à communiquer à l’opinion, mais est cependant reparti sans les dévoiler.
Thierno Abdoul Barry pour Guinee7.com
