C’est dans le très solennel bureau du ministre de la Culture que le couple le plus clivant de l’année a décidé d’enterrer la hache de guerre. Djelikaba Bintou et Azaya, séparés de corps mais apparemment pas d’intérêts, se sont réconciliés. Enfin, réconciliés… disons qu’ils ont signé un cessez-le-feu. Diplomatie culturelle oblige. On dit alors merci qui? Moussa Moise Sylla, ministre de la Culture.
Selon nos informations (et quelques photos trop bien cadrées pour être accidentelles), Azaya, en véritable mécène moderne, a même acheté plusieurs dizaines de tickets pour le prochain concert de sa dulcinée. « Pour soutenir la musique guinéenne ». Ces billets seront distribués aux membres de son staff. Il sait marquer les points, le Messi de la chanson guinéenne!
Pour rappel, sur les réseaux sociaux, la Guinée virtuelle s’était livrée à son propre cercle de feu. Le clip du chanteur, pourtant très conceptuel (on y brûle surtout des calories émotionnelles), a ravivé des souvenirs douloureux. Djelikaba Bintou a posté d’anciennes photos où son visage, tuméfié, rappelait un lendemain de combat de boxe. L’image a divisé : Team Bintou vs Team Azaya. Comme sur ring de catch, tous les coups étaient permis.
Mais pas de tribunal classique, pas de plainte. Madame a refusé de porter l’affaire devant la justice, au grand dam des féministes, qui – visiblement à court de patience – auraient préféré un procès à la Netflix. Sa plainte était plutôt portée devant les juges de Facebook et de TikTok.
Alors, cette réconciliation : fin de saison ou simple pause publicitaire ? Impossible à dire. Mais ce qui est sûr, c’est que dans cette affaire, chacun a vu ce qu’il voulait voir : une femme blessée, un homme incompris, une cause instrumentalisée, ou une musique qui, envers et contre tout, continue de faire battre les cœurs – et parler les claviers.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com
