L’UFDG, dirigée par l’ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, en exil depuis plusieurs années, traverse l’une des pires crises de son histoire. Le président du parti, jusque-là leader incontesté, voit son pouvoir mis à rude épreuve dans un conflit qui l’oppose à l’un de ses anciens alliés, Ousmane Gaoual Diallo, exclu du parti mais qui refuse de jeter les armes. L’affaire est pendante devant le tribunal de première instance de Dixinn, qui a ordonné la suspension du congrès, initialement prévu en mars dernier, en attendant d’y voir clair. Pendant ce temps, le parti est sous réserve d’observation de 45 jours pour pouvoir se mettre en règle.
La pression s’accentue, les départs se multiplient, faisant craindre le pire des scénarios. Invité de l’émission « À vous l’antenne » de guinee7.com ce lundi 14 avril, Ibrahima Sory Doumbouya, fédéral des jeunes de l’UFDG à Dixinn, tente de dédramatiser.
« Vous pensez que si ce n’était pas la justice qui nous avait demandé de surseoir au congrès, il n’allait pas se tenir ? » C’est parce qu’on a du respect pour la justice guinéenne. On ne parle pas d’une personne à l’UFDG. L’UFDG, c’est la valeur… »
Ci-dessous, l’intégralité de l’émission…
Ibrahima Sory Diallo pour Guinee7.com
