Le Palais du Peuple a refoulé du monde lundi 21 avril 2025. À l’origine, une mobilisation des enseignants en reconnaissance des actions du président de la transition, général Mamadi Doumbouya, en faveur du système éducatif guinéen. Syndicalistes, enseignants, membres du gouvernement, tous étaient réunis pour célébrer les acquis du CNRD.
Au rang des syndicalistes présents, Aboubacar Soumah, figure de proue des mouvements de grève qui ont secoué le système éducatif guinéen sous le défunt régime. Connu pour ses positions radicales, le président du syndicat libre des Enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ne fait plus mystère de son soutien au tombeur d’Alpha Condé. Un revirement qui interpelle.
Dans l’émission « À vous l’antenne » de guinee7.com ce mardi, le meneur de la grève des enseignants de 2017 n’est pas passé par le dos de la cuillère pour défendre sa position.
« Ce qui a changé, c’est que le régime d’Alpha Condé était fermé au dialogue. Lorsqu’on exprimait nos revendications, ce régime s’opposait catégoriquement à nos revendications. Son premier ministre a dit qu’il n’y aura pas d’augmentation ni en 2018, ni en 2019, ni en 2020 à l’époque. Un régime qui refuse de recevoir le syndicat pour discuter de ses problèmes et un autre dès que vous déposez, il vous appelle, vous trouvez une solution, quel est le régime que vous allez supporter ? … »
Ci-dessous, l’intégralité de l’émission.
Ibrahima Sory Diallo pour guinee7.com
